Lubrizol : L'Anses préconise de poursuivre les analyses notamment pour le lait
Suite à l'incendie de l'usine Lubrizol le 26 septembre 2019, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rappellé, le 28 novembre, que "les avis successifs de l’Anses formulés au vu des analyses reçues n’ont pas mis en évidence de niveau de contamination pouvant conduire à des risques accrus d’exposition par l’alimentation à court terme".
Pour évaluer les risques dans la durée, l'agence recommande "de documenter l’exposition par l’alimentation aux polluants associés à l’incendie susceptibles de s’accumuler et de migrer via d’autres milieux comme les eaux, les sols, les végétaux. Le sol peut être une source de contamination par ingestion directe par les animaux, par transfert aux végétaux qui seront ingérés par les animaux et par l’Homme, ou encore par transfert via le réseau hydrologique".
Les prélèvements ont vocation à être conduits sur une année
L'agence indique que pour l'heure, "l’analyse des cartes n’a pas montré de corrélation évidente entre l’intensité des dépôts et les concentrations des contaminants analysées dans les prélèvements, excepté une tendance pour les dioxines, furanes et polychlorobiphényles dans les œufs".
Les experts de l'Anses ont défini et priorisé différentes substances à rechercher pour chaque famille d’aliments : les productions végétales pour l’Homme et les animaux, le lait, les viandes, les œufs issus d’élevage en plein air, les poissons d’élevage, le miel, les aliments pour le bétail stockés en plein air et l’herbe de pâture. Les substances correspondent aux contaminants recherchés lors de la première phase de prélèvements : dioxines et furanes, PCB, HAP, élément-traces métalliques et produits d’extinction.