« Les AOP laitières demandent à pouvoir s’adapter »
Le changement climatique impose des adaptations rapides aux appellations d’origine protégées (AOP). À l’occasion de l’assemblée générale du Cnaol, fin septembre à Laguiole, Hubert Dubien, son président, a fait le point sur leurs nécessaires évolutions.
Le changement climatique impose des adaptations rapides aux appellations d’origine protégées (AOP). À l’occasion de l’assemblée générale du Cnaol, fin septembre à Laguiole, Hubert Dubien, son président, a fait le point sur leurs nécessaires évolutions.
Comment les AOP laitières peuvent-elles être plus flexibles face au changement climatique ?
Le cadre réglementaire des AOP doit-il encore évoluer ?
Nous demandons aussi la dématérialisation des contrôles, pour pouvoir réaliser plus de contrôles mais moins coûteux. Enfin, nous sollicitons la mise en place de dispositifs d’évaluation des innovations (DEI) pour que nous puissions tester de nouvelles plantes et pratiques pour nous adapter au changement climatique. »
Vous avez demandé au ministère de l’Agriculture un soutien envers les petits ODG(1). Pourquoi ?
Les ventes 2023 de produits laitiers AOP se maintiennent
« Il y a une diminution des ventes en grande distribution sur le premier semestre 2023 pour certaines AOP », observe Hubert Dubien. Globalement, la baisse des tonnages est compensée par la hausse des prix de vente.
« Par ailleurs, les derniers retours des appellations sont plutôt positifs, et les fêtes de fromages ont très bien fonctionné ». Dans les zones touristiques, les ventes ont même progressé pour certains fromages d’Auvergne et des Alpes.
Le Cnaol reste toutefois vigilant : « Il nous a été signalé des fermetures de rayons à la coupe en grande distribution. Or ces rayons sont alimentés en grande partie par les AOP et IGP. Un rayon libre-service ne valorisera jamais autant les AOP et IGP qu’un rayon à la coupe. »