L'Ermitage veut mieux faire à l'export
Le groupe lorrain et franc-comtois a correctement résisté à la mauvaise conjoncture de 2016. Le résultat financier demeure positif, à un peu plus de 13 M € alors que le lait a été payé en moyenne 345,29 €/1000 l contre 358,78 €/1000 l en 2015. En 2016, L'Ermitage a collecté un peu moins de lait (- 3,2 %) et a aussi fabriqué un peu moins de fromages (près de 60 000 tonnes , - 2,5 %). Les ventes baissent en France en raison d'un léger tassement sur les pâtes molles et les pâtes pressées non cuites (morbier, raclette). En revanche les pâtes pressées cuites (comté, emmental, emmental grand cru) progressent modestement. Les ventes export grimpent de 0,6% à un peu moins de 12 000 tonnes. Améliorer la performance à l'export reste la priorité du groupe coopératif.
Un prix du lait à 345,29 €/1000 litres en 2016 en baisse de 3,76 %
Le chiffre d'affaires consolidé, également mis sous pression par l'effondrement des prix de la matière grasse et du lactosérum, baisse en 2016 de 4% à 358 M €. "La spirale infernale de baisses de prix à laquelle l'Ermitage entend résister lui a fait perdre quelques marchés," reconnaît Daniel Gremillet, président de l'Ermitage. Après de forts investissements proches de 40 M € sur les années 2014 et 2015, afin de démarrer l'unité de séchage de lactosérum de sa filiale Lactovosges, le groupe redescend à un montant d'investissement plus ordinaire d'environ 5 M €.