Le sorgho gagne du terrain
Les surfaces en sorgho ne cessent de progresser dans l’Hexagone. « En quatre ans, la sole de sorgho ensilage est passée de 6 000 ha en 2008 à 22 000 ha sur la dernière campagne », indique Pro-Sorgho, l’association regroupant les sept sociétés semencières impliquées dans la sélection et/ou la commercialisation de variétés de sorgho.
« Face aux déficits fourragers récurrents dans les régions Centre-Ouest et Sud-Ouest, de nouvelles stratégies de production de fourrage se mettent en place. Le choix du sorgho en culture principale ainsi que le recours aux sorghos fourrager et ensilage en cultures dérobées se développent. »
Les sorghos fourrager et ensilage ne manquent pas d’intérêt agronomique. Ils disposent d’une bonne efficience en eau, d’une bonne tolérance au stress hydrique, présentent un faible coût d’implantation et nécessitent une utilisation réduite en produits phytosanitaires. De plus, l’offre variétale s’est bien diversifiée.
Le sorgho ensilage (monocoupe) se caractérise par une productivité élevée (10 à 20 tMS/ha) et une bonne valeur alimentaire. « Fin 2012, les travaux menés par la filière devraient permettre d’aboutir à une équation « sorgho » pour préciser les critères qualité. » Depuis 2010, il existe un réseau post-inscription Arvalis, qui permet désormais les comparaisons entre types de sorgho et variétés (tonnage, verse, précocité). Pour les semis 2012, une vingtaine de variétés sont proposées aux éleveurs.