Le recours au lait entier est majoritaire
En Rhône-Alpes et Auvergne, plus de 400 éleveurs laitiers ont répondu à une récente enquête de Fidocl Conseil élevage, consacrée à l’atelier génisses. Il en ressort plusieurs constats. Sur le mode de distribution du lait d’abord : 65 % des élevages distribuent le lait au seau, 22 % au seau avec tétine, et 13 % de manière automatisée via une louve ou un DAL. Le recours au lait entier apparaît majoritaire : 51 % des élevages travaillent exclusivement au lait entier, un tiers ne recourent qu’au lait en poudre, et 15 % mixtent les deux. Quand du lait entier est distribué, il s’agit d’abord de lait à taux cellulaire élevé (45 % des réponses), de lait de fraîche vêlée (40 %) et de lait de vache atteinte de mammite (25 %).
Parmi les pathologies les plus rencontrées sur les veaux, les éleveurs citent en tête les diarrhées. 43 % se disent confrontés à des diarrhées alimentaires, 37 % à des diarrhées virales, 25 % à des problèmes respiratoires et 20 % à des coccidioses. Le sevrage intervient en moyenne à 10,6 semaines sans effet du mode de distribution du lait. La moitié des éleveurs réalisent un sevrage au delà de 10 semaines. L’âge reste le principal critère du veau pris en compte, loin devant la quantité de concentrés ingérée à laquelle 40 % des éleveurs se fient.