L’Allemagne s’intéresse de plus en plus aux marchés à terme
De plus en plus d’opérateurs de la filière laitière allemande cherchent à sécuriser leurs prix à travers le marché à terme. À Leipzig, l’European Energie Exchange (EEX) qui gère ces instruments depuis mai 2015, fait état d’une hausse de 20 % du nombre de contrats et des volumes souscrits durant le premier trimestre 2017 : 6 178 pour 30 840 t de beurre, de poudre écrémée et un peu de poudre de lactosérum. L’anonymat des ordres empêche de savoir quelles sont les entreprises, les négoces, voire les éleveurs à titre individuel, qui s’intéressent à ces outils. L’EEX est certain d’une chose : « nos séances d’information font le plein ! ». D’où une confiance certaine dans le fait qu’ils finiront par s’imposer au quotidien. La création d’options de contrat en lait cru donnerait sans doute un sérieux coup de pouce à ce marché. La filière les réclame. L’EEX devrait se prononcer sous peu sur leur faisabilité. La principale pierre d’achoppement semble être l’absence d’un prix de référence européen reflétant de manière fiable l’état du marché. Actuellement les données de prix publiées sont vieilles de deux mois.