La Montbéliarde met le cap sur une morphologie encore plus rentable
Classification des vaches, plus de poids aux membres et à l’aptitude bouchère dans la synthèse morphologie… seront au menu des nouveautés 2022 pour améliorer la rentabilité des troupeaux montbéliards.
Classification des vaches, plus de poids aux membres et à l’aptitude bouchère dans la synthèse morphologie… seront au menu des nouveautés 2022 pour améliorer la rentabilité des troupeaux montbéliards.
« Dans le cadre de la rénovation de l’ISU qui sortira début 2022, nous avons mené une réflexion sur l’évolution de notre table de pointage et de la pondération des postes de la morphologie, dans le but d’améliorer l’impact économique de la sélection sur la morphologie », expose Antoine Rimbault, responsable technique de Montbéliarde Association.
Cette évolution renforce le poids de l’aptitude bouchère (de 5 à 10 %) et de la qualité des aplombs (de 15 à 25 %) dans l’index de synthèse morphologie. Les notes corps et bassin disparaissent au profit d’une nouvelle note de format (30 %). « Cette note englobe la largeur, longueur et profondeur des animaux. La taille a été retirée mais continuera d’être collectée. »
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Le poids de la synthèse mamelle baisse de 40 à 35 %. Sa formule est également modifiée avec notamment l’intégration du poste écart arrière des trayons, l’augmentation du poids accordé à la hauteur de l’attache arrière et au support…
En parallèle, les responsables de la race ont mis en place une classification des vaches pointées. L’objectif est de pouvoir les comparer au sein d’un troupeau et à la référence raciale. Chaque vache se voit attribuer une note globale (NG) comprise entre 50 et 100 (50 à 89 pour les primipares). Elle est calculée à partir des notes de synthèse brutes de format, aplombs, mamelle et aptitude bouchère. Des corrections sont apportées pour tenir compte de l’âge, du stade de lactation, du remplissage de la mamelle et du rang de lactation (L1 ou L2) des animaux.
Antoine Rimbault, responsable technique de Montbéliarde Association.« La classification est un bon prédicteur de la carrière d’une vache. Elle complète les outils de gestion du renouvellement du troupeau déjà existants. »