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La moitié des éleveurs laitiers utilisent de la semence sexée

Près de 523 000 IA ont été réalisées avec de la semence sexée en 2018, soit 7,6% de l'activité IA totale.

© F. Mechekour

 

Quelques 96 % des femelles inséminées en semence sexée sont des femelles laitières. La Prim’Holstein (301 400 IA), la Montbéliarde (139 870 IA) et la Normande (29 715 IA) forment le trio de tête. Mais en proportion, c’est la Jersiaise qui domine les débats (41 % d’IA sexées).

Cette activité avait atteint un pic en 2015. Depuis, elle diminue (- 6,4 % par rapport à 2017) en même temps que le nombre de femelles inséminées note Pascale Le Mézec de l’Institut de l’élevage. Le nombre de taureaux disponibles n’est pas le facteur limitant. « En 2014 et 2015, les éleveurs pouvaient compenser le surcoût des doses de semence sexée par la vente de veaux croisés, dont les cours étaient alors élevés, ce qui n'est plus le cas maintenant. Les éleveurs ont probablement trouvé un point d'équilibre technique et économique pour réaliser leur plan d'accouplement. »

Forte disparité régionale et raciale

Le recours aux IA sexées varie selon les régions. « Dans une partie de la Franche-Comté, où la race Montbéliarde domine et où le marché des femelles est toujours porteur, 40% de génisses et 30% des vaches sont inséminées en semence sexée » note par exemple Pascale Le Mézec. En Bretagne, seulement 9 % des femelles sont inséminées avec de la semence sexée.

Toutes races confondues, le pourcentage de veaux du sexe désiré a été de 91 % en 2018. « L’écart de taux de non retour entre IA sexées et conventionnelles varie de -10 à -15% selon les races, même sur génisses. »

Pour en savoir plus : http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/le-…

 

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