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La fusion Eurial Glac devrait être effective fin 2011

Charentes-Poitou. Les groupes coopératifs laitiers Eurial et Glac ont annoncé officiellement leur projet de fusion, qui constituerait le deuxième groupe laitier coopératif français avec 1,65 million de litres de lait transformés.

«Au nom des sept coopératives qui constituent le Glac et Eurial, nous prenons l’engagement solennel, l’engagement irrévocable, de rapprocher les deux groupes et de réunir leurs activités au sein d’une même entité économique dans le courant de l’année 2011. » La déclaration d’Alain Lebret, président du Glac, et de Guy Maingret, président d’Eurial, avait un ton solennel, le 15 juin dernier en fin d’assemblée de l’association centrale des coopératives de Charentes-Poitou.

Premières synergies au niveau de la collecte dès cet automne

Un comité de pilotage composé de six administrateurs de chaque groupe et des deux directeurs généraux vient d’être constitué. Le protocole d’accord devrait être formalisé au plus tard en octobre prochain, mais dès cet automne il est aussi prévu que « les premières synergies porteront leurs fruits dans le domaine de la rationalisation de la collecte ». Courant 2011, seront mises en commun et renforcées les équipes de recherche et développement. Au terme de dix-huit mois de poursuite des travaux engagés, la fusion devait être effective.

Maintenir le potentiel laitier de la région

Le deuxième groupe coopératif laitier verra ainsi le jour, avec une collecte de 2 milliards de litres de lait, dont 300 millions de litres de lait de chèvre, auprès de 10 000 éleveurs, un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros, et un effectif de 2650 salariés.

L’un et l’autre des deux groupes sont ancrés dans un territoire qui n’a cessé de s’étendre au fil des ans : Capribeur, Charentes-lait, Usval, Lescure Bougon, puis la laiterie de Montaigu et l’entreprise Toury, en Auvergne, pour le Glac ; Colarena, la Laiterie de la Presqu’île, Ucal, Soignon, et Poitouraine, pour Eurial. Deux groupes aux nombreux points communs, parfois complémentaires.

La filière laitière est entrée dans une phase difficile avec son manque de compétitivité face aux transformateurs des pays de l’Europe du nord, mais aussi avec les charges « exceptionnelles liées à la reprise de Toury et au démarrage de la production de mozarelle, à Herbignac », reconnaît le président d’Eurial. L’association centrale des coopératives voit dans ce « tournant historique » le moyen de « sécuriser l’avenir de nos entreprises et de nos sociétaires mais aussi de conforter l’interprofession régionale pour le maintien de notre potentiel laitier ». Pour Alain Lebret, qui annonce 300 €/1 000 l en juillet pour le Glac, « nos producteurs rêvent de la petite coopérative. Mais on n’est plus dans ce mode-là. Il faut affronter la concurrence mondiale », insistait-il. ■

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