La Coopal gère la collecte de lait pour 25 % de ses volumes
La Coopal, coopérative laitière dans le Massif central, a repris une collecte de 20 millions de litres à son compte, suite au désengagement de la SLVA, filiale de Terra Lacta.
La Coopal, coopérative laitière dans le Massif central, a repris une collecte de 20 millions de litres à son compte, suite au désengagement de la SLVA, filiale de Terra Lacta.
La Société laitière des volcans d’Auvergne (SLVA, groupe Terra Lacta) avait dénoncé le 31 décembre 2021 le contrat qui la liait à la Coopal, coopérative laitière représentant près de 300 adhérents situés en grande majorité en zone de montagne, en Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Creuse, Corrèze, Allier, Cantal.
« Les clauses de désengagement progressif sur deux ans font que la Coopal redispose de 25 % de son volume au 1er janvier 2023, de 50 % au 1er janvier 2024 et de 100 % au 31 décembre 2024 », précise Jacques Cornelissen, président de la Coopal.
Depuis ce 1er janvier, la coopérative organise donc une collecte de 20 millions de litres, l’établissement des contrôles qualité du lait, et la facturation. Elle a un contrat d’approvisionnement laitier avec la Fromagerie du Velay, en Haute-Loire (groupe Centurion), sur cinq ans. La Coopal commence déjà à chercher un débouché pour les prochains litrages libérés en 2024, et a de bonnes pistes pour valoriser son lait de montagne.
L’affaire judiciaire reprendra-t-elle son cours ?
La coopérative est satisfaite de la décision du 11 janvier de la Cour d’appel, qui estime que le tribunal judiciaire de Clermont Ferrand est compétent pour juger au fond. La Coopal avait saisi la justice en décembre 2021, pour le non-respect de la formule de prix contractuelle par la SLVA. Cette dernière avait interjeté appel de la décision du tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand en avril 2022, qui s’était déclaré compétent pour juger au fond le différend l’opposant à la Coopal. L’affaire devrait pouvoir reprendre son cours, sauf si la SLVA trouve encore le moyen de repousser l’échéance.