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Veaux et réforme
Filière Montbéliarde qualité, un plus pour les éleveurs

La filière certifiée Montbéliarde qualité permet d´apporter une plus-value aux éleveurs. Les volumes écoulés chaque année tentent de se stabiliser autour de 9000 têtes.


« Notre objectif est d´enrayer la diminution du nombre d´animaux intégrant la filière certifiée Montbéliarde qualité, indique Olivier Billerey, animateur de l´association des producteurs le Doubs. Ces trois dernières années, nous sommes parvenus à stabiliser les volumes de bovins auprès notre distributeur Carrefour. » En 2006, les tonnages ont approché 9 000 bovins, dont environ 70 % de vaches de réforme (les 30 % restants concernant les boeufs de plus de 24 mois). Depuis sa création en 1995, l´activité de la filière Montbéliarde qualité a connu des hauts et des bas. Quelques années en arrière, près de 14 000 bovins par an étaient commercialisés.
Mais Olivier Billerey n´en reste pas moins optimiste : « Carrefour affiche une volonté pour privilégier les animaux issus de filière qualité comme la nôtre. » A l´origine de cette démarche inter-professionnelle : un groupement d´éleveurs franc-comtois soucieux de la valorisation de la viande de race Montbéliarde. Le cahier des charges, défini avec Carrefour et la société d´abattage Bigard permet de « garantir une viande de qualité certifiée par un organisme indépendant ». Aucun maillon de la filière n´échappe à ces contrôles : des éleveurs, groupements et négociants à la distribution, en passant par les abattoirs. Sans oublier les fabricants d´aliments du bétail, qui sont habilités à respecter un cahier des charges spécifique.
Une plus-value de 8 c/kg
Aujourd´hui, quelque 2350 élevages sont qualifiés pour prétendre à la certification Montbéliarde qualité. Chaque année, environ 10 % d´entre elles connaissent un contrôle inopiné de l´organisme certificateur. Un système de modulation en fonction des périodes de l´année a été créé pour inciter à une meilleure adéquation entre l´offre et la demande, notamment en été et en fin de campagne laitière.
Le complément de prix varie désormais en fonction des différentes périodes de l´année. ©E. Bignon

Extrait du cahier des charges : l´excès de gras est pénalisé
La première condition du cahier des charges est que les animaux soient de race Montbéliarde et issus d´élevages qualifiés.
L´âge à l´abattage est compris entre 28 et 120 mois pour les femelles.
Le poids de carcasse minimum est de 300 kg pour les femelles.
La conformation est comprise entre O= et R.
L´état d´engraissement est de 2 ou 3.
La durée de pâturage est d´au moins six mois par an.
L´alimentation comprend au minimum 70 % de fourrages, dont 75 % au moins proviennent de l´exploitation.
Les traitements et interventions vétérinaires sont notés et les ordonnances conservées cinq ans.
Les aliments utilisés proviennent de fabricants habilités.

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