En zone de plaine, la moitié des éleveurs auraient un résultat courant négatif (avec GRAPH papier)
En 2016, à la morosité des prix touchant les filières lait, viande et cultures, sont venus s’ajouter les problèmes climatiques. Résultat : hormis pour les systèmes à forte valorisation du lait des montagnes de l’Est et les bios de plaine, les revenus des exploitations des Réseaux d’élevage (1) plongent avec pour la première fois des moyennes négatives. Il s’agit d’estimations du résultat courant (avec donc une approche comptable - amortissements) qui est inférieur au revenu disponible (approche trésorerie – capital d’emprunts).
En zone de plaine, la moitié des éleveurs auraient un résultat courant négatif. D’un niveau à peine positif pour les mixtes lait-viande, il est nul pour les laitiers spécialisés et sombre à -10 000 €/UMO en présence d’une part importante de cultures de vente. Dans les systèmes montagneux autres que ceux de l’Est, le résultat peine à atteindre 6 000 €/UMO même si le lait est un peu mieux valorisé et l’évolution des aides PAC un peu plus favorable qu’en plaine, du fait des ateliers de plus petite dimension.
(1) Estimations sur 280 exploitations issues du dispositif Inosys + 18 élevages bio de l’Afocg – à partir des résultats observés en 2015 auxquels sont appliqués des indices d’évolution pour 2016.