Des résultats hétérogènes en ensilage de maïs
Quelque 1,460 million d’hectares de maïs ensilage ont été semés en 2013, soit 3 % de plus
qu’en 2012, selon le bilan dressé par Arvalis-Institut du végétal.
L’une des caractéristiques de 2013 est « l’échelonnement de la récolte sur dix semaines ». Ce phénomène s’explique par les aléas climatiques qui ont touché l’Hexagone en 2013. « Au final, exception faite des semis les plus tardifs, les rendements sont en général corrects et on observe assez peu de transferts du grain vers l’ensilage. »
Autre constat : « Le bilan qualité est lui aussi meilleur qu’attendu au 1er septembre. La douceur de fin de cycle des cultures a permis d’atteindre des niveaux de teneur en matière sèche convenables et surtout a favorisé le remplissage des grains, donc la teneur en amidon (31,6 %/kg MS(1)), et la valeur énergétique UFL (0.91(1)) des maïs fourrages ».
Plus riche en énergie par rapport à 2012
Globalement, les maïs sont plus riches en énergie et plus ingestibles que ceux de 2012. Cette tendance générale cache cependant une certaine hétérogénéité, avec notamment « une très grande diversité sur les critères teneur en amidon et pourcentage de matière sèche plante entière ». C’est particulièrement vrai « dans le Grand Ouest (avec des taux de MS élevés) à cause de températures élevées en été et automne, et dans toutes les zones à semis particulièrement tardifs et/ou déficitaire en températures (moitié sud de la France) », précise Bertrand Carpentier, d’Arvalis-Institut du Végétal.
(1) Moyenne sur 825 échantillons