Aller au contenu principal

Construction de bâtiment d'élevage : avez-vous fait appel à un géobiologue avant de construire votre bâtiment ?

Même si son intérêt fait débat, le recours à des géobiologues semble de plus en plus fréquent dans les exploitations. Certains éleveurs ont choisi de faire appel à leur service avant de construire leur bâtiment, d’autres après coup.

© Franck Mechekour
 

Angélique Laborde, en Gaec dans la Sarthe

Oui

Avez-vous fait appel à un géobiologue avant de construire un bâtiment ?
© Gaec de la Pigalerie

Quand je me suis installée en 2020 avec mon mari, nous avons construit un bâtiment avec salle de traite sur un nouveau site pour nos 100 prim’Holstein. Comme on entendait de plus en plus parler de problèmes liés à des courants parasites, des cours d’eau souterrains ou des failles, nous avons fait venir un géobiologue du service bâtiment de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Nous étions surtout préoccupés pour les emplacements dédiés à la salle de traite et aux box pour les animaux fragiles, fraîches vêlées notamment. Moins pour l’aire de couchage qui est en litière malaxée avec des copeaux de bois. Il a découvert cinq cours d’eaux souterrains orientés dans la largeur du futur bâtiment et une faille. Il nous a préconisé de déplacer légèrement l’emplacement du bâtiment. Quand le bâtiment a été fini, il a fait de l’acupuncture de sol, dans l'objectif de dévier les perturbations. Il a enfoncé six barres métalliques dans le sol à une profondeur de 50 cm en amont des cours d’eau et de la faille. Nous sommes très satisfaits.

Daniel Dubois, gérant d’une exploitation en Mayenne

Non, mais...

Avez-vous fait appel à un géobiologue avant de construire un bâtiment ?
© DR

Nous l’avons fait après. Nous avons construit un bâtiment neuf en 2020. Nos 55 prim’Holstein avaient du mal à s’abreuver et à se faire traire au robot à cause de courants parasites. Nous avons fait venir des géobiologues de la chambre d’agriculture en 2021. Ils ont mis en évidence un problème de terre. Ils l’ont éloignée à 35 m du bâtiment. Elle descend jusqu’à 1,30 m de profondeur dans de la terre végétale ramenée pour cela. Nous avons aussi installé un tuyau pour l’arroser quand il fait trop sec. Les cornadis ont été reliés à la terre. Les géobiologues ont également réalisé de l’acupuncture de sol, pour dévier les perturbations (pose de barres métalliques à 50 cm de profondeur) en amont d’une faille et d’un cours d’eau souterrain (90 m de profondeur avec un débit de 9,9 m3/h). Depuis nous n’avons plus de problèmes.

 

 

 

Édouard Toulorge, éleveur dans la Manche

Oui

J’ai pris la suite de mon père en mars 2021. J’ai dû refaire un nouveau bâtiment et remplacer l’ancien robot de traite. J’ai visité plusieurs bâtiments avant d’entreprendre les travaux. Tous les techniciens bâtiment me conseillaient de faire intervenir un géobiologue. Lely aussi pour éviter d’éventuels problèmes de fonctionnement au niveau du robot. D’autant que l’emplacement du futur bâtiment se situait à une centaine de mètres d’une ligne à très haute tension de 400 000 volts. Le géobiologue a conclu que l’emplacement du bâtiment était bon malgré la proximité de la ligne THT et de quelques failles souterraines. Le bâtiment a été mis en route en février 2023. Tout s’est bien passé.

Les plus lus

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">vaches laitières aux cornadis</em>
Le vinaigre de cidre, un allié pour la santé des vaches

Produit naturel et peu coûteux, le vinaigre de cidre est utilisé traditionnellement sur le terrain par des éleveurs pour…

<em class="placeholder">Fabien Louis, éleveur.</em>
« Des abreuvoirs connectés, caméras intelligentes et capteurs pour gagner en performance et en confort de travail dans mon élevage laitier dans le Morbihan »

Au Gaec de la Grée, dans le Morbihan, l’intelligence artificielle pilote l’abreuvement et la gestion de l’ambiance du…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

<em class="placeholder">Au premier plan, les génisses de 7-8 mois, au second les génisses de 19-20 mois et au fond les vaches traites. </em>
Élevage laitier : 42 heures par semaine avec des vêlages groupés
Choisir un système en vêlages groupés structure le travail en séquences fortes sur l’année. Enregistrements à l’appui, c’est 42…
<em class="placeholder">Maxime Martel : « Nous pouvons retrouver en un coup d’œil dans quel lot et sur quelle parcelle se trouvent vaches et génisses. »</em>
Organisation du pâturage : « Grâce à notre tableau géant, nous visualisons tous les lots d'animaux en un clin d'œil »

Les associés du Gaec de Guimbert, en Ille-et-Vilaine, ont trouvé une parade pour faciliter l'organisation du pâturage de leur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière