Vers une Pac améliorée plutôt que réformée
Les ministres de l’Agriculture des Vingt-huit, réunis les 4 et 5 septembre à Tallinn (Estonie) pour discuter de l’avenir de la Pac après 2020, ne semblent pas, a priori, vouloir d’une grande réforme. Ils sont « tous dans une position défensive. On ne peut pas révolutionner la Pac mais uniquement la faire évoluer », s’agissant en particulier des outils de gestion des risques et le verdissement, a ainsi résumé le ministre portugais, Luis Capoulas Santos. La communication de Bruxelles sur ce sujet sera bien présentée fin novembre comme prévu, a assuré le commissaire européen à l’Agriculture Phil Hogan, qui ne prévoit aucun dispositif obligatoire pour la gestion des risques mais plutôt un éventail d’options. Par ailleurs, la réserve de crise serait rendue plus efficace.