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Jeudi 28 février 2013
Repli technique du complexe oléagineux, malgré des fondamentaux plutôt haussiers

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont régressé dans le sillage de la graine US. Le marché physique français est atone, en raison du tassement des marges de trituration. De plus, les opérateurs sont prudents, face au manque de marchandises européennes. Côté fondamentaux, la production allemande de colza 2013 devrait s’afficher à 5,3 Mt selon La German Farm Cooperatives. Les semis ukrainiens de colza 2013 augmenteraient fortement d’après ProAgro, à 1,07 Mha contre 570.000 ha en 2012. Les prix du soja ont cédé du terrain suite à de nombreuses prises de profits après les hausses de la semaine dernière, mais également grâce à des pluies plus importantes que prévues tombées en Argentine. Néanmoins, la tendance reste haussière, avec les peurs d’un épuisement des origines US avant l’arrivée des produits sud-américains sur les marchés mondiaux. Sur la semaine du 15 au 21 février, les ventes US de soja se sont affichées à 1,171 Mt dont 689.000 t pour 2012/2013. Les états-Unis auraient donc déjà engagé 95 % de leur disponible exportable pour la campagne actuelle. De plus, le Brésil pâtit d’importants problèmes logistiques portuaires. La demande chinoise tire aussi les cours vers le haut. Sur janvier, la Chine a importé 382.176 t de soja, soit plus de 40 % par rapport à 2012. Les cotations du tournesol sont stables.
Les tourteaux de soja, de colza et de tournesol ont également cédé du terrain. Quelques contrats ont été réalisés en soja et en colza, mais globalement, l’activité est très irrégulière. Les opérateurs attendent plus d’informations sur les récoltes 2013, en particulier des états-Unis et d’Argentine.

PROTÉAGINEUX
Tassement des cours
Les cours des pois fourragers et des féveroles ont cédé du terrain à l’instar des autres céréales. Les mouvements de baisse sont limités par les faibles disponibilités françaises.

ISSUES DE MEUNERIE
Poursuite de la hausse en sons
Sur le marché de Paris, les cours des sons fins et pellets ont continué sur leur tendance haussière. La demande a repris, mais l’activité est arrêtée faute de vendeurs. De leur côté, la farine basse et le remoulage demi-blanc sont restés sur les niveaux de la semaine précédente. En province, les prix sont stables à haussiers, dans un contexte d’activité guère plus important.

DÉSHYDRATÉS
A l’équilibre
Les cours de luzernes déshydratées et des pulpes de betteraves n’ont enregistré aucune variation par rapport à la semaine dernière. Les acheteurs questionnent un peu, mais il se fait très peu d’affaires.

COPRODUITS
Effritement des PSC
Plusieurs affaires ont été traitées en poudre de lait, au prix de la cotation, mais également au-dessus et en-dessous. Le marché du  lactosérum est haussier.
Les cours des drêches restent incotés en blé, mais se sont effrités en maïs, sur un marché en manque de dynamisme.
Que ce soit en citrus ou corn gluten feed, les prix des PSC ont régressé. Sur le premier, les affaires sont rares. Quand elles existent, elles portent sur du rapproché. Sur le deuxième, quelques échanges sont enregistrés, essentiellement sur les 3 de mai et 4 d’avril.
Les prix des pailles et fourrages sont restés inchangés dans un contexte d’offre abondante. Néanmoins, il y a un petit regain de la demande, suite aux basses températures.

PRODUITS DIVERS
Stabilité des légumes secs
Les cours de la graineterie se réajustent tranquillement dans un contexte normal de réapprovisionnement. Les échanges sont limités, car dans le contexte économique actuel, ce n’est pas ce que les gens achètent en premier.
Les prix des légumes secs sont stables. Le marché est très calme, de nombreux opérateurs participant au Gulfood.
Sur le marché des farines de poissons, la situation est inchangée depuis la semaine dernière. L’écart entre les farines standard et les farines de qualité reste particulièrement important.

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