Conseil spécialisé FranceAgriMer
FranceAgriMer corrige ses bilans céréaliers à la marge
La consommation de la nutrition animale française de blé tendre est corrigée à la hausse entre mars et avril. Les exportations de blé dur sont révisées en baisse.
La consommation de la nutrition animale française de blé tendre est corrigée à la hausse entre mars et avril. Les exportations de blé dur sont révisées en baisse.
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Les bilans de FranceAgriMer (Fam) n’ont guère évolué entre mars et avril. Les stocks hexagonaux de fin de campagne 2020/2021 des principales céréales : blé tendre, orge, maïs, sont assez stables sur la période, à respectivement 2,7 Mt (2,68 Mt en mars), 1,06 Mt (même chose en mars), et 2,02 Mt (2,01 Mt en mars). Le plus important changement concerne les stocks de blé dur, grimpant de 20 000 t d’un mois sur l’autre, à 207 000 t, compte tenu d’exportations revues à la baisse.
4,550 Mt de blé tendre en nutrition animale
Concernant le blé tendre : le principal changement concerne la consommation des fabricants d’aliments pour animaux (Fab), qui grimpe de 50 000 t par rapport au mois dernier, à 4,550 Mt, conséquence "d’une meilleure compétitivité face au maïs, dont la consommation baisse d’autant, à 3,1 Mt", a expliqué Marion Duval, adjointe au chef de l’unité grains et sucre de Fam, lors d’une conférence de presse suivant le conseil spécialisé grandes cultures de Fam le 14 avril.
La consommation de la meunerie (panification plus biscotterie/biscuiterie) se stabilise à 3,77 Mt entre le 10 mars et le 13 avril. "Bien qu’une baisse de la production ait récemment été constatée, nous tablons sur un rebond lors des prochains mois, aboutissant à une stabilisation de la production de farine", justifie Marion Duval. Les exportations de blé tendre sont revues en hausse de 0,1 Mt sur pays-tiers, à 7,55 Mt, "au vu des chiffres réalisés à 8 mois de campagne", et celles sur l’UE régressent de 180 000 t, à 5,628 Mt, "compte tenu de la toujours bonne compétitivité des blés allemands sur le nord-UE", précise l’experte.
En orge, le principal changement concerne la révision mensuelle à la baisse de la consommation de la malterie française de 20 000 t, à 200 000 t. En blé dur, les exportations hexagonales sur pays tiers et l’UE sont revus en baisse, de respectivement 20 000 t et 30 000 t, à 190 000 t et 680 000 t, "conséquence de l’agressivité des origines canadiennes", souligne Marion Duval.