Nutrition animale - Top départ pour le recyclage des emballages vides
A l’occasion du Salon International de l’agriculture, la filière française de la nutrition animale a lancé Valoralim, sa filière de recyclage des emballages vides.
A l’occasion du Salon International de l’agriculture, la filière française de la nutrition animale a lancé Valoralim, sa filière de recyclage des emballages vides.
Dès le 1er juillet 2023, les aliments pour animaux emballés intègreront une écocontribution. Elle sera collectée par Valoralim, une nouvelle société dédiée, fondée par les trois syndicats de la nutrition animale (Afca-Cial, La Coopération Agricole Nutrition animale, Snia). Lancée officiellement le 27 février lors du Salon international de l'agriculture (SIA), elle va en effet financer leur collecte et leur recyclage qui seront ensuite confiés à Adivalor, l’éco-organisme national pour la gestion des déchets de l’agrofourniture. La filière sera donc en avance par rapport aux contraintes de la loi REP (Responsabilité élargie des producteurs) qui impose la mise en place de filières pour tous les emballages vides d’ici le 1er janvier 2015.
Un gisement estimé à 10 000 t
Présidée par Pascal Pringault, Valoralim estime à 10 000 t le gisement des 8 types d’emballages déjà concernés : les sacs krafts à 100 %, les sacs multicouche kraft+PE, les sacs plastiques 100 %, les big bag en polypropylène, les seaux en PEHD, les seaux en PP, les bidons de 0,5 à 25 litres et les fûts de 30 à 220 litres.
Un montant de 3 M€ d'écocontribution
L’écocontribution fera désormais partie du prix de revient du produit conditionné, son montant étant défini en fonction du type d’emballage : 0,75 à 2,75€ par tonne d’aliment pour les emballages flexibles (sacs, big-bag) et 0,10 à 0,20 € par kilogramme ou litre de produit conditionné en emballage rigide (bidons, fûts, seaux). « Nous aurons de l’ordre de 200 écocontributeurs pour un montant global de 3 M€ d’écocontribution » estime Pascal Pringault.
Un objectif de 60 % de collecte d'ici 2025
L’objectif est d’atteindre les 60 % de collecte et 80 % de leur recyclage d’ici 2025 et d’étendre peu à peu les types d’emballages en intégrant notamment les conteneurs (IBC) de 1000 litres, les seringues nutritionnelles et les emballages secondaires.