« Nous voulons recruter 25 personnes en quatre jours de job dating »
Après l’acquisition de groupe Soufflet par InVivo, la branche de négoce agricole Soufflet Agriculture se met en ordre de bataille pour proposer de nouveaux services aux agriculteurs français, et va pour cela recruter massivement. Entretien avec son directeur général, Grégoire Boyen, .
Après l’acquisition de groupe Soufflet par InVivo, la branche de négoce agricole Soufflet Agriculture se met en ordre de bataille pour proposer de nouveaux services aux agriculteurs français, et va pour cela recruter massivement. Entretien avec son directeur général, Grégoire Boyen, .
Depuis l’acquisition de Groupe Soufflet par InVivo, comment les équipes travaillent ensemble et quelles vont être les conséquences pour Soufflet Agriculture ?
Grégoire Boyen : Les contacts sont plutôt récents entre Soufflet et InVivo. Nous avons réellement commencé à travailler ensemble seulement depuis le 1er janvier. Nous avons mis en contact les experts respectifs pour chaque activité (protection des plantes, logistique, engrais, semences…) dans le but de se connaitre, et d’évaluer les synergies possibles. Ce travail va encore nous prendre quelques semaines. Ensuite, nous passerons à la phase d’écriture d’un plan d’action qui prendra plus ou moins longtemps à être mis en œuvre selon les actions : entre trois mois et plusieurs années.
Comment Soufflet Agriculture se positionne par rapport aux activités d’InVivo ?
Grégoire Boyen : Soufflet Agriculture est assez proche de Bioline chez InVivo, mais très complémentaire. En effet, InVivo propose un portefeuille de produits très large en matière de semences, d’engrais et de protection des plantes. Et nous, nous sommes des experts en mise en marché, avec des équipes de terrain qui couvrent l’agronomie, les solutions de financement et la mise en marché. Soufflet Agriculture est présent dans 33 départements qui vont de Bordeaux jusqu’à Metz sur une belle diagonale française.
Quelles vont être les conséquences sur les ressources humaines ?
Grégoire Boyen : Nous avons besoin de recruter 25 personnes, ce qui est très ambitieux. L’agriculture est aujourd’hui dans une phase où les possibilités de développement sont infinies en matière de digital, nutrition des plantes, génétique, protection des cultures, biocontrôle. Il nous faut mettre en œuvre la nouvelle agriculture. Ce développement passe par un contact intime entre nos équipes de terrain et les agriculteurs. Notre objectif est de renforcer nos équipes commerciales de terrain, mieux les former, bien les équiper. Et InVivo nous met à disposition de nombreux outils dont nous ne disposions pas jusqu’alors. Mais avant cela, il nous faut renforcer nos équipes en back office : contrôle de gestion, ressources humaines, chefs de marché, responsables marketing, spécialistes de la génétique… Et quand nous serons prêts, nous renforcerons nos équipes de terrain.
Comment allez-vous recruter tous ces profils ?
Grégoire Boyen : Nous avons eu l’idée de créer un évènement pour nous permettre de faire vernir à bord tous ces talents : il s’agit d’un job dating de quatre jours : les 22, 23 et 31 mars puis le 1er avril ! Ça va se passer dans une salle parisienne. Le principe va être, le matin, de mettre en contact le comité de direction avec tous les candidats qui s’intéressent à notre entreprise, avec un intérêt pour l’agriculture, puis on démarre les entretiens. Si ça matche, on fait un deuxième entretien l’après-midi.
Les agriculteurs se demandent tous si cette acquisition de Groupe Soufflet par InVivo ne va pas réduire la compétitivité sur le terrain. Par exemple, sur le territoire de Vivescia ?
Grégoire Boyen : Il n’y a aucune ambiguïté à ce sujet. Cela va au contraire dynamiser cette concurrence. Notre ADN de négoce est remis en question, ce qui va nous obliger à prouver que nous ne l’avons pas perdu, et proposer des solutions. De même, Soufflet est le premier membre de la Fédération du négoce agricole (FNA). Il compte bien le rester et être actif au sein de cette instance.
Soufflet Agriculture en chiffres