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jeudi 28 mars 2013
Malgré de meilleurs chiffres pour les stocks US de soja, les cours du colza restent fermes

COMPLEXE OLÉAGINEUX
En dépit d’une chute des prix du colza, dans le sillage de la graine US, après la publication de l’USDA du 28 mars, la tendance reste haussière sur la semaine. Les cours ont été soutenus par une parité euro/dollar favorable, en raison de la demande chinoise –achat de 300.000 t de colza australien–, et par les peurs pour les cultures européennes, pâtissant de mauvaises conditions météorologiques. En France, le Cetiom parle d’une situation inédite, « à savoir de très faibles développements végétatifs à l’automne suivis d’une reprise de végétation laborieuse accusant un retard d’environ 15 jours. Il n’est pas à exclure qu’une dernière vague de retournement s’opère dans les tous prochains jours. » En revanche, les cotations de soja sont en repli. En effet, les chiffres des stocks US au 1er mars se sont révélés supérieurs aux attentes des opérateurs, à 27,2 Mt contre 25,6 Mt. Cela n’empêche pas le contexte d’être toujours tendu avec des origines US qui s’amenuisent et des problèmes portuaires au Brésil qui persistent.  Les ventes US du 15 au 21 mars se sont affichées en recul de 39 % à 66.400 t pour la campagne 2012/2013, mais se sont appréciées pour 2013/2014 à 607.700 t. Les projections de semis aux États-Unis en 2013 sont restées stables à 31,2 Mha. Les cours du tournesol n’ont guère évolué.
Les prix des tourteaux se sont également appréciés sur le début de semaine avant de céder du terrain après l’USDA. Le marché était très calme avant la parution du rapport, les échanges se concentrant sur le rapproché.

PROTÉAGINEUX
Marché atone
Le marché est en manque de dynamisme faute de vendeurs et d’acheteurs. Les cours  des pois fourragers et des féveroles n’enregistrent pas de variation.

DÉSHYDRATÉS
Petit flux d’activité
Les cours des pulpes de betteraves ont légèrement oscillé autour de leurs positions de la semaine dernière. Quelques affaires sont rapportées sur les 3 et 6 d’avril, car peu de couvertures avaient déjà été prises sur ces échéances. Les prix des luzernes sont reconduits. De faibles volumes sont échangés sur le disponible, et il y a un petit courant d’activité sur la nouvelle campagne.

ISSUES DE MEUNERIE
Sans évolution
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins, des sons pellets, du remoulage demi-blanc et de la farine basse ne présentent aucun changement. À noter, quelques transactions sur le disponible, mais sur des volumes très limités. Le marché  manque d’intervenants. Les produits blancs sont davantage délaissés que les sons. La tendance est similaire en province.

COPRODUITS
Fermeté des produits laitiers
Les prix de la poudre de lait ont  progressé pour les livraisons sur le disponible sur un marché très ferme. Les cotations du lactosérum ont également renchéri, mais aucune affaire n’est rapportée sur le rapproché.
Les cours des drêches de maïs ont gagné du terrain sur un marché peu actif. Les achats portent davantage sur le colza, le soja ou le tournesol. Les cotations de drêches de blé restent incotées. Sur le marché des PSC, les cours des citrus sont à l’équilibre, tandis que les corn gluten feed ont nettement progressé dans le sillage des céréales. Le flux d’échanges est très restreint.
Le marché des pailles et fourrages est assez calme, malgré le petit courant d’affaires dû à l’hiver qui s’éternise. L’offre restant supérieure à la demande, les cours sont restés sur des niveaux identiques à la semaine précédente.

PRODUITS DIVERS
Légumes secs à l’équilibre
Les cours de la graineterie sont stables à haussiers, toujours en fonction des arrivages et de la demande. Le contexte reste celui d’un réapprovisionnement classique.Le marché des légumes secs est très calme, avec des prix stables. La forte présence de juvéniles au Pérou accentue le risque d’un quota de pêche faible et tardif. Cela contribue à maintenir la fermeté du marché des farines de poissons.

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