Prix à la consommation
Léger renchérissement du pain et des céréales en janvier
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de publier ses chiffres sur l’inflation en janvier.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de publier ses chiffres sur l’inflation en janvier.
En janvier, les prix à la consommation du pain et des céréales ont progressé de 0,3 % après +0,2 % en décembre. Les prix de l’alimentation hors produits frais sont sur la même tendance alors que ceux des produits frais augmentent encore (+5,1 %) mais moins qu’en décembre (+6,2 %). Globalement, en glissement annuel, les prix à la consommation de l’alimentation ont augmenté au même rythme (+1 %) en janvier qu’en décembre.
Côté prix de l’énergie, sur un an, la baisse des prix s’atténue (-5,8 % après -7 %) en janvier. « Les prix des produits pétroliers baissent moins fortement qu’en décembre (-11,7 % après -13,8 %) dans le sillage des prix du gazole (-12,6 % après -14,3 %) et de ceux de l’essence (-8,9 % après -11,1 %) », note l’Insee.
Pour l’ensemble des produits de consommation, en janvier, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,2 % sur un mois, comme en décembre. Les prix de l’alimentation rebondissent (+0,4 % après -0,4 % sur un mois). Toujours sur un mois, les prix de l’énergie augmentent au même rythme que le mois dernier (+1,7 %). Sur un an, les prix à la consommation croissent de 0,6 % après une stabilité (0,0 %) en décembre.
Hausse de l’inflation sous-jacente sur un an
L’inflation sous-jacente a, par contre, augmenté en janvier, à +1 % sur un an, après seulement +0,2 % en décembre.
Rappelons que l’inflation sous-jacente est un indice désaisonnalisé qui traduit l'évolution profonde des coûts de production et la confrontation de l'offre et de la demande. « Il exclut les prix soumis à l'intervention de l'État (électricité, gaz, tabac...) et les produits à prix volatils (produits pétroliers, produits frais, produits laitiers, viandes, fleurs et plantes...) qui subissent des mouvements très variables dus à des facteurs climatiques ou à des tensions sur les marchés mondiaux », précise l’Insee.