Aller au contenu principal

jeudi 28 mars 2013
Le rapport de l’USDA surpend les opérateurs et fait reculer l’ensemble des céréales

BLÉ TENDRE
Après avoir progressé tout au long de la semaine, les prix se sont finalement nettement tassés en fin d’après-midi suite à la parution très attendue du rapport du département US de l’Agriculture. Les cotations diffusées dans cette édition de La Dépêche-Le Petit Meunier ne tiennent pas compte de ce revirement de tendance. Les chiffres de l’USDA avaient déjà été bien intégrés par les opérateurs du marché qui ont parié sur un retrait des stocks de maïs. Toutefois, le recul des stocks  anticipé a été surrévalué, comme en témoigne la chute des prix à la clôture du marché à terme de Chicago. Une baisse qui s’explique aussi par une régression de la demande du fait de la fermeté enregistrée ces derniers jours. Concernant le blé, les prévsions de l’USDA ont également tiré les cours vers le bas. En effet, les stocks de blé ont été estimés en hausse de 3 %, à 1,23 Mds de boisseaux, alors que les opérateurs tablaient plutôt sur un volume compris entre 1,16 et 1,18 Mds de boisseaux.
Sur un marché très attentiste du fait de la sortie du rapport ce jeudi, les opérateurs étaient très prudents sur le marché physique du blé tendre français. Les zones portuaires sont restées les plus actives, notamment Rouen et La Pallice. Les primes ont toutefois reculé sur la semaine, mais restaient encore largement positives. L’offre en blé est encore limitée mais dans une moindre mesure que la semaine dernière. Les meuniers cherchent à finaliser leur achats sur la campagne 2012/2013 mais se heurtent à ce manque de volumes. Les fabricants d’aliments du bétail sont également aux achats pour des aménagements de position.
Sur la scène internationale, on notera l’annonce de l’Egypte selon laquelle le pays disposerait d’un stock de blé suffisant (2,1 Mt) pour  pouvoir tenir jusqu’au 19 juin.

MAÏS
Forte activité sur le Rhin
Très attendu et très anticipé par le marché, le rapport de l’USDA a finalement fait baisser les cours du maïs à Chicago jeudi. Une tendance dont ne tiennent pas compte les prix affichés dans cette édition qui montre ainsi une hausse sur la semaine. Selon l’USDA, au 1er mars, les stocks de maïs observent une baisse de 10 % par rapport à mars 2012, tout juste supérieurs à 137 Mt contre 153 l’an passé. Concernant l’activité du marché physique français, on notera une demande toujours forte sur le Rhin où les problèmes de qualité (mycotoxines) de certains lots importés des pays de l’Est se poursuivent et se sont étendus à la Hollande. Les productions françaises en profitent et sont ainsi très demandées.
Dans le Sud-Est, on enregistre quelques échanges. Les fabricants d’aliments espagnols se manifestent pour des livraisons à court et moyen terme, mais sont absents sur la période estivale. Les vendeurs ont une vision plutôt haussière du marché, avec des prix de 2 à 3 euros supérieurs aux tarifs demandés. La nouvelle récolte ne rencontre pas d’intérêt acheteur, les cours en  rendu Tarragone étant très bas. Seul le portuaire est actif, avec des vendeurs en quête de trésorerie.
 
BLÉ DUR
De la demande mais peu d’offre
Les cours en AR sont quasi stables, sur un marché très calme. Les acheteurs sont présents. Mais les vendeurs sortent timidement, voire pas du tout, car non séduits par les prix proposés. Concernant la nouvelle campagne, les affaires ne sont guère plus dynamiques. Les conditions de culture sont pour l’heure favorables, même si elles se dégradent très légèrement (cf. Céré’Obs : les conditions de cultures se maintiennent d’une semaine sur l’autre, sauf en blé dur).

ORGE DE MOUTURE/BRASSERIE
Quelques intérêts en fourrager
Dans le sud de la France, les disponibilités en AR sont confidentielles. Concernant la nouvelle campagne, les cultures se portent bien et la demande se manifeste.
En brasserie, les cours, en AR comme en NR, se sont globalement stabilisés, sur un marché en manque de dynamisme.

Les plus lus

Jean-François Loiseau, président d’Axéréal, lors de l'assemblée générale du 12 décembre 2024 à Orléans.
Axéréal opère des transformations structurantes

Le groupe coopératif Axéréal a tenu sa réunion d’information annuelle le 12 décembre 2024 à Orléans. Bilan et perspectives.

Photo de Arnaud Poupart Lafarge
Terrena modifie son comité de direction

Arnaud Poupart-Lafarge prend la direction d’Elivia et d’Holvia, et Benoît Besson celle de Galliance, filiales du groupe…

navire à quai devant des silos de grains de Sénalia sur le port de Rouen.
FranceAgriMer corrige en baisse de 400 000 t les exportations de blé tendre vers les pays tiers

Le rythme des exportations françaises de blé tendre et d’orge pour la campagne commerciale 2024-2025 reste insuffisant. La…

Le soja présente des prix plancher en raison d'une offre sud-américaine pléthorique

Le retour en force des tourteaux de soja argentins en Europe acté en 2024 devrait en effet se reproduire en 2025 en mode XXL.…

Graphique de l'évolution du prix du blé bio sur la période 2021-2024
Moisson 2024 - La météo et les déconversions font plonger la collecte française de blé tendre bio

FranceAgriMer a présenté le bilan prévisionnel des céréales issues de l’agriculture biologique pour la campagne 2024-2025,…

Graines de soja 2024-2025
L’USDA surprend avec une baisse des rendements de soja aux États-Unis

Le département états-unien à l'Agriculture (USDA) a rendu son verdict le 10 janvier dans son premier rapport de 2025, avec un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne