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La Turquie veut relancer le corridor grain de la mer Noire

Des échanges ont lieu entre Ukrainiens et Turcs. Les premiers ne se montrent guère enthousiastes. Le sujet sera abordé fin août lors d’une Conférence sur la sécurité alimentaire.

Vasyl Bodnar, l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, a posé les conditions à une éventuelle réactivation du corridor grains passant par le détroit du Bosphore.
© open4business.com.ua

Avant que l’Ukraine trouve un accord pour emprunter de nouvelles routes pour livrer ses céréales à ses clients (notamment via le transport fluvial sur le Danube et la logistique amont aval qui va avec), il existait une première possibilité d’exportation mise en place avec le concours de la Turquie via le détroit du Bosphore qui permettait le passage entre la mer Noire et la mer de Marmara.

Cette possibilité a cessé d’exister le 17 juillet 2023, lorsque la Russie a décidé de ne pas renouveler l’accord (Turquie, Nations-Unies, Russie, Ukraine) qui régissait cette route.  Mais la Turquie rêve de ré-ouvrir cet axe.

Ni contrôles, ni inspections

Et si l’Ukraine n’a pas officiellement dit non, elle a néanmoins posé ses conditions pour envisager d’éventuelles discussions sur ce sujet, notamment par la voix de Vasyl Bodnar, ambassadeur d’Ukraine en Turquie : « le fait que nous ayons créé notre propre corridor incite nos partenaires à construire d’autres routes. Je voudrais seulement rappeler que les navires passent actuellement par les eaux territoriales de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie… et une seule chose ne nous convient pas dans cette nouvelle proposition, le fait de revenir à des conditions qui existaient dans le premier accord sur le corridor. Il ne peut pas y avoir de contrôles ni d’inspections des navires quittant l’Ukraine. Nous ne serons jamais d’accord avec ça ».

Les différentes positions des uns et des autres sont désormais posées sur la table. Une conférence sur la sécurité alimentaire, devant se tenir à la fin août en Turquie, devrait aborder ce sujet précise le média UkrInform.

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