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Négoce agricole
La FNA vient de lancer un groupe de travail sur les démarches Bas carbone

Après deux webinaires proposés organisé par la Fédération du négoce agricole (FNA), qui ont réuni au printemps plus de cinquante clients producteurs, le syndicat a lancé un groupe de travail sur la réduction de l’empreinte Carbone des agriculteurs adhérents et sa valorisation auprès des opérateurs des marchés des grains.

Après deux ans et demi d’existence, le label Bas carbone s’est installé en France. Il récompense un nombre croissant de projets vertueux pour le climat et l’environnement dans les secteurs de l’agriculture et de la forêt.
© Ministère de la transition écologique

« La première réunion du groupe de travail de la Fédération du négoce agricole (FNA), qui s’est déroulée le 21 septembre dernier, a permis de définir les différentes étapes pour conduire une démarche Bas carbone fiable et garantie dans les entreprises de négoces pour valoriser les pratiques vertueuses mises en œuvre par les producteurs », explique Sandrine Hallot, directrice du pôle Métier à la FNA, qui regroupe 345 entreprises de négoce agricole, réparties en quatre délégations régionales. Le groupe de travail est composé d’une vingtaine de volontaires, proches du terrain et issus de différentes entreprises emblématiques du secteur du négoce agricole, précise le communiqué en date du 28 septembre.

A la recherche de bonnes pratiques…

« Les membres du groupe de travail sur la stratégie Bas carbone de la FNA sont représentatifs, d’un point de vue régional, des systèmes de cultures et des tailles d’entreprises », souligne Sandrine Hallot. L’objectif de cette assemblée est de « mettre en commun leurs expériences pour avancer, efficacement et ensemble, sur la mise en place de dispositifs pérennes de réduction de l’empreinte Carbone […], un sujet dont la concrétisation sur le terrain est encore balbutiante », indique la FNA. Et la directrice de préciser : « Il s’agit de regarder ce qui se fait en termes de certifications, d’outils dans les différentes filières, de trouver des synergies avec ce que nous faisons déjà par ailleurs dans le cadre de la relation de confiance établie avec les agriculteurs ».  

La réduction de l’empreinte Carbone, un sujet dont la concrétisation sur le terrain est encore balbutiante, selon la FNA.

 Les travaux sont en cours. Et s’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, « les entreprises se sont réparties en sous-groupes pour travailler en parallèle et pouvoir rapidement échanger sur les premiers résultats, pour ensuite les fournir aux autres négociants », détaille Sandrine Hallot.

… à valoriser et garantir

Concernant les producteurs, le groupe de travail a pour vocation de leur « apporter une valorisation de leurs efforts pour stocker du carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre », selon le communiqué. Cette compensation pourrait passer par une prime Bas carbone à l’achat de grains. « Mais nous souhaitons n’exclure aucun modèle à ce stade, c’est aussi la demande et les acheteurs qui décideront, au moins autant que l’offre », temporise Sandrine Hallot.

S’agissant des opérateurs du marché, le but est de leur « garantir ces réductions d’empreinte Carbone », selon le communiqué. Il est possible que cette assurance prenne la forme de label Bas carbone (LBC), créé par le gouvernement. « Cependant, si le LBC est un point majeur, là encore nous ne souhaitons pas exclure la diversité des modèles », insiste Sandrine Hallot. Et de conclure : « Le groupe de travail a, entre autres pour vocation de soupeser les avantages et inconvénients des différentes démarches, également selon les besoins du marché et les pratiques à valoriser ».

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