Réautorisation de la phosphine par l'Anses, la filière céréalière soulagée
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a décidé de lever jeudi 20 avril les restrictions d'usage de la phosphine, utilisé en fumigation des cargaisons de céréales.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a décidé de lever jeudi 20 avril les restrictions d'usage de la phosphine, utilisé en fumigation des cargaisons de céréales.
La filière céréalière hexagonale est désormais rassurée: elle pourra exporter ses marchandises vers les clients des pays tiers après le 25 avril 2023, incluant le continent africain. « Nous saluons la décision de l'Anses de se ranger sous la réglementation européenne, et d'autoriser l'utilisation des tablettes (de phosphure d'aluminium - phosphine) en contact direct. (...) La décision permettra à la filière française céréalière de continuer à servir ses clients, et évitera toute distorsion de concurrence en Europe », a déclaré à l'Agence France Presse (AFP) Christelle Tailhardat, secrétaire générale du syndicat des exportateurs français (Synacomex).
L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a décidé le 20 avril de lever les restrictions d'usage de la phosphine, utilisé en fumigation des cargaisons de céréales. Ceci en vertu d'un règlement européen permettant les exportations hors UE si le pays importateur « exige ou accepte » une fumigation par contact direct avec les grains, « afin de prévenir l'introduction d'organismes nuisibles ».
Le gouvernement français s'est lui aussi réjoui de la décision de l'Anses. Si l'agence a le même jour confirmé l'interdiction de S-métolachlore (herbicide utilisé en grandes cultures), les autorités françaises ont annoncé un délai de grâce, qui permettra l'utilisation du produit jusqu'en octobre 2024.