PROTÉAGINEUX
La féverole française en difficulté sur l’Égypte
Le marché est toujours difficile à évaluer en protéagineux. En pois jaune, de petites affaires se traitent, mais à un rythme de plus en plus réduit sur Rouen. Sur l’intérieur, que ce soit en alimentaire ou en fourrager, le marché est à l’arrêt. En féveroles, pour la consommation humaine, les exportations françaises sont mises à mal sur la destination égyptienne, qui exige 1 % de grains bruchés, alors que la France ne peut garantir que 3 % d’habitude. Et cette année, les problèmes de bruches ont été importants dans l’Hexagone. Selon plusieurs sources, la concurrence étrangère s’accroît, notamment en provenance des pays baltes. La production y est de qualité et en augmentation, à des prix très compétitifs, et pourrait remplacer la France sur la destination égyptienne, qui a des besoins de 200.000 à 300.000 t.