Alimentation du bétail/Coopération
La Coopération agricole a produit 20,82 Mt d'aliment pour le bétail en 2020, selon son rapport annuel
Les tonnages d’aliments pour animaux français devraient, en 2021, être en très léger retrait à 20,8 Mt. A l’occasion de la sortie de son rapport annuel, la Coopération agricole Nutrition animale (LCA) publie aussi les chiffres clé de la nutrition animale.
Les tonnages d’aliments pour animaux français devraient, en 2021, être en très léger retrait à 20,8 Mt. A l’occasion de la sortie de son rapport annuel, la Coopération agricole Nutrition animale (LCA) publie aussi les chiffres clé de la nutrition animale.
La nutrition animale en France regroupe 201 entreprises qui ont produit 20,824 Mt en 2020 dont 290 000 dans les DOM. Elles devraient, sur l’année 2021 en produire un tout petit peu moins, les prévisions s’établissant à 20,8 Mt.
A l’occasion de la publication de son rapport d’activité, le 26 octobre, La Coopération agricole Nutrition animale (LCA) édite également les chiffres clés du secteur. Sur les 150 groupes du secteur, 41 sont coopératifs et représentent 66 des 201 entreprises. Elles assurent 60% de la production d’aliments avec 5 500 salariés. Au total, la nutrition animale française représente 15 200 emplois et a réalisé l’an dernier 6,5 milliards d’euros des CA. LCA précise que la valeur ajoutée du secteur représente 9,3% du chiffre d’affaires, à comparer avec les 20,2% pour le total des IAA. Quant à l’EBITDA, il représente 2,8% du CA contre 7,4% pour l’ensemble des IAA.
La répartition des fabrications confirme la suprématie de la volaille avec 8,5 Mt mais en décroissance sur 2020 (8,6 Mt), les poulets de chair et les pondeuses toujours en progression creusent toujours plus l’écart avec les autres espèces, dinde comme palmipèdes.
Les bovins sont installés en seconde position depuis 2013 et continuent à progresser avec 6,25 Mt en 2021 (6,173 Mt en 2020) avec un léger retrait des présentations en mash après plusieurs années de croissance.
Les aliments pour porcs marquent le pas mais sans s’effondrer à 4,9 Mt contre 4,96 Mt en 2020.
Du côté des actions de l’organisation professionnelle dans l’année, elles mêlent actions spécifiques comme les webinairs mensuels sur des sujets techniques qui vont de la lecture d’un bulletin d’analyse au traitement de questions règlementaires en passant par la prise de parole du pole animal sur les réseaux sociaux (lancement d’un compte twitter) et l’édition d’un document sur le bien être animal.
Autre élément important de l’année, LCA Nutrition animale participe aux actions professionnelles collectives au sein de structures comme Oqualim (certification, plan d’analyses mutualisées, renforcement), Qualimat Sud est (devenue Oqualim sud est cette année pour marquer son attachement à la sécurité sanitaire) ou Duralim (lancement de l’observatoire du risque de déforestation importée), sans oublier le nouvel outil, Salmo-check lancé le 1er octobre 2021. Véritable outil d’investigation, cette application web a été mise au point par les syndicats pour aiguiller les entreprises dans les actions clé à mettre en œuvre en cas de détection de salmonelles en usine ou sur des produits utilisés ou fabriqués par l’usine.
LCA nutrition animale est également membre d’Eurofac, avec le Snia et l’Afca Cial, pour travailler au sein de la Fefac. En février Nicolas Coudry-Mesny (responsable des achats de Sud Ouest Aliment) a pris la présidence de cette association.