La chimie du végétal, une réalité industrielle qui maille le territoire français
« Filière très innovante inscrite dans l’économie circulaire, l’industrie issue de matières premières renouvelables se caractérise par un haut niveau d’investissement en Recherche et Développement et une croissance soutenue, de l’ordre de 6 % par an, indique le dossier de presse de l’Association Chimie du végétal (ACDV), diffusé à l’occasion de la tenue du Congrès européen de la chimie du végétal (Plant Based Summit) du 22 au 24 mai à Lyon. Rien que sur l’exercice 2018/2019, plusieurs dizaines de millions d’euros de projets d’investissement sur le territoire national ont été annoncées. » Et de poursuivre : « Ces projets positionnent la chimie du végétal comme une industrie d’avenir créatrice d’emplois, propre à redynamiser l’économie des territoires. »
D’après les chiffres publiés par l’ACDV, la chimie du végétal en France, c’est 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et 100 000 emplois. Et quelque 11 % des ressources utilisées par l’industrie de la chimie dans l’Hexagone sont d’origine végétale, selon la même source.
Réalisée par l’ACDV, une récente cartographie des sites de cette industrie en pleine évolution pointe près de 200 usines et laboratoires de Recherche et Développement, répartis sur tout le territoire. « La filière de la chimie du végétal participe activement à la mise en œuvre d’une économie durable, répondant aux attentes des consommateurs. Ralentir le réchauffement climatique, exploiter et utiliser raisonnablement nos ressources naturelles, ces convictions ont dépassé le stade de la prise de conscience. Elles conditionnent de plus en plus nos comportements et l’intérêt pour les produits biosourcés. Selon l’étude Ifop/ACDV 2018 sur “L’opinion des Français sur les produits biosourcés”, neuf Français sur dix en ont une bonne image », souligne François Monnet, président de l’ACDV.