Frets : ambiance pesante en maritimes
L’indice des frets céréaliers établi par le CIC a cédé 22 % en deux mois. Une tendance toujours liée au déséquilibre entre l’offre et la demande. L’annulation de certains contrats de construction de nouveaux navires, la destruction de la flotte ancienne et le redressement de l’intérêt chinois pour le transport minéral, n’ont pas suffi à contredire la tendance au repli. L’activité des Panamax a été soutenue en janvier sur l’Atlantique pour assurer les expéditions de céréales et d’oléagineux depuis les Etats-Unis et l’Amérique du Sud. « Mais les taux sont restés bas en raison d’un tonnage abondant », note le CIC. Les taux des Handysize demeurent eux aussi ancrés à de faibles niveaux. Notons que les désarmements se seraient accélérés, en particulier sur la Méditerranée.
Le trafic fluvial français est resté limité cette semaine, que se soit en destination de la place rouennaise ou du nord de l’UE. Les problèmes rencontrés sur le Rhin et le Danube, liés aux basses eaux, puis au gel, s’estompent. C’est aujourd’hui davantage la faiblesse des demandes de transport qui préoccupe les opérateurs. Les indices des frets maritimes, BDI et BPI, ont continué de se consolider, ce qui pourrait laisser entendre que le marché aurait atteint un niveau plancher. Mais le CIC considère que la tendance devrait rester lourde.