Alimentation animale - Consommation
Innovafeed/Auchan lance un poulet nourri aux insectes à partir du 17 juin
Innovafeed et Auchan renouvellent leur pari quant à l’acceptation des consommateur pour l’incorporation d’insectes dans l’alimentation des animaux d’élevage : les volailles « nourries à l’insecte » rejoignent ainsi, à partir du 17 juin 2020, la truite Filière responsable lancée en 2018.
Innovafeed et Auchan renouvellent leur pari quant à l’acceptation des consommateur pour l’incorporation d’insectes dans l’alimentation des animaux d’élevage : les volailles « nourries à l’insecte » rejoignent ainsi, à partir du 17 juin 2020, la truite Filière responsable lancée en 2018.
Innovafeed, producteur d’insectes, concrétise son projet, annoncée en novembre dernier, d’une volaille nourrie aux insectes.
La firme poursuit donc sur le modèle de la truite nourrie aux insectes lancée en 2018.
Le projet est un peu différent puisqu’il s’agit de remplacer 100% de l’huile dans la formule des aliments par de l’huile d’insectes et non la fraction protéique car, contrairement à l’aquaculture, l’aviculture n’a pas encore le droit d’incorporer les protéines d’insectes dans l’alimentation des volailles, même si le dossier progresse au niveau européen.
De nombreux points sont communs aux deux démarches : le fournisseur (innovafeed) et les magasins puisque le groupe Auchan engage une nouvelle fois ses magasins du Nord de la France. C’est le fabricant d’aliments Nealia qui a développé l’aliment en incorporant l’huile d’insectes à la place de l’huile de soja, une vraie avancée technique car leurs profils en acides gras et leurs comportements diffèrent. Les tests ont démarré début 2019 sur une filière particulière de volailles en plein air nourries sans OGM, celles des Eleveurs de la Champagne (45% Nealia, 55% Galliance).
Selon Innovafeed, l’initiative permet de réduire l’impact carbone de l’élevage puisque son huile d’insecte a un impact 80% inférieur à celui de l’huile de soja importée. Sa communication pointe aussi sur la réduction d’usage des terres arables. Les partenaires soulignent que cette démarche constitue une première mondiale.