Doux : le gouvernement privilégie « une solution française » et « globale »
« Notre souhait est que le groupe Doux fasse l'objet d'une reprise globale, nous refusons la stratégie du dépeçage et du démembrement », a déclaré le 2 juillet le ministre Arnaud Montebourg lors d'une conférence de presse. « Nous privilégions une solution française », a-t-il ajouté, sans citer de noms d'éventuels repreneurs. « Nous défendons une stratégie de relance globale de l'entreprise avec le maintien de l'ensemble de l'activité économique et du plus grand nombre d'emplois, ainsi que des relations contractuelles avec les éleveurs ». Doux a été placé le 1er juin en redressement judiciaire. Les offres de reprise peuvent être déposées jusqu'à jeudi au tribunal de commerce de Quimper.