Doux : le gouvernement estime que les objectifs ne sont pas encore atteints
L'offre coordonnée de Sofiprotéol « continue de tenir », a affirmé le 3 août son président Xavier Beulin, même si le tribunal de commerce de Quimper a rejeté son caractère indivisible. « Je ne suis pas sûr qu'il y ait des offres le 9 août », a-t-il ajouté, faisant référence à la date limite du 10 août fixée par le tribunal de commerce de Quimper pour le dépôt de dossiers concernant le volet « Doux Frais », placé en liquidation. De son côté, le gouvernement estime que les objectifs sociaux et industriels « ne sont pas encore atteints » à ce stade de la discussion, « le dialogue se poursuit », indique un communiqué daté du 3 août du minist&egr ave;re de l'Agriculture qui précise que Stéphane Le Foll et le ministre délégué à l'Agroalimentaire ont eu « des échanges de travail » avec Xavier Beulin et Charles Doux depuis la décision judiciaire. Pour les autres activités du groupe (partie export et produits élaborés), le tribunal de Quimper a maintenu la période d'observation jusqu'au 30 novembre. La banque Barclays, principal créancier de Doux, s'est dite prête « à partager le capital avec les partenaires industriels qui feront du sens pour le devenir de cette société », a annoncé le 3 août Jean-Jacques de Balasy, l'un des responsables de la banque en France. Enfin, en marge de ces discussions, Xavier Beulin a déclaré « avoir joué l'intérêt général et pas l'intérêt particulier », après l'attaque du PDG Charles Doux dans une lettre ouverte datée du 2 août pour « mélange des genres », en raison de sa double casquette de président de Sofiprotéol et de la FNSEA. Mais, a-t-il ajouté : « si un jour la question est trop sensible et qu'elle est considérée comme pouvant porter atteinte aux intérêts ou du groupe Sofiprotéol ou de la FNSEA, j'en tirerai les conséquences ».