jeudi 2 mai 2013
Des blés meuniers difficiles à se procurer sur la fin de campagne
BLÉ TENDRE
Les meuniers de la grande région parisienne ont encore quelques besoins à couvrir et peinent à trouver de la marchandise. Les disponibilités étant limitées en cette fin de campagne, les vendeurs lâchent leurs lots de blés au compte-goutte.
Le marché est, en revanche, plutôt vendeur sur le portuaire. Les fabricants d’aliments composés se sont ponctuellement manifestés pour des achats sur le rapproché.
Les industriels, et en particulier les meuniers, se concentrent donc pour le moment sur la gestion de leurs approvisionnements sur la fin de la campagne 2012/2013 et s’intéressent peu à la prochaine récolte. Il faut dire que les conditions agronomiques sont plutôt satisfaisantes actuellement en France. Les acheteurs espèrent donc une détente des prix et ne se précipitent dès lors pas sur le marché de nouvelle récolte.
Notons néanmoins que les températures, jusqu’ici inférieures aux normales de saison, n’ont pas encore permis de rattraper totalement le retard végétatif. L’ambiance commerciale était globalement peu animée alors que les jours fériés et les ponts vont s’enchaîner.
Côté prix, le weather market joue à plein. Les cours tendent actuellement à faire le yo-yo au gré des bulletins météo diffusés outre-Atlantique. Les cotations s’établissent en hausse d’une semaine sur l’autre, et ce en ancienne comme en nouvelle récoltes.
MAÏS
Petit regain d’intérêt des industriels espagnols
Les tarifs à l’importation de maïs sur Tarragone, venus de pays tiers, ont progressé sur la semaine, remettant l’offre française dans la course. Les disponibilités ukrainiennes se réduisant, les exportations du pays tendent à ralentir. Quelques affaires se sont traitées à destination des fabricants d’aliments du bétail ibériques au départ du sud-ouest de la France. Les industriels locaux seraient en revanche suffisamment couverts pour le moment. L’intérêt de la nutrition animale serait encore plus présent et s’étend désormais jusqu’à juillet inclus. Sur août, c’est le blé qui est le plus compétitif en formulation. Sur le portuaire l’ambiance commerciale se montre très calme. Les cours sont relativement stables sur la semaine.
Le marché mondial reste avant tout attentif aux conditions météo sur les zones de cultures américaines et leur impact sur l’avancée des semis. Notons par ailleurs que les rendements des productions tardives du nord de l’Argentine s’avèreraient inférieurs aux prévisions (15 % de la sole du pays), selon la note hebdomadaire de l’AGPM. En Ukraine et Roumanie, les conditions seraient actuellement favorables aux cultures et donc aux futurs rendements…
BLÉ DUR
Très peu d’animation
Seules quelques petites “bricoles” s’échangent sur le marché du blé dur. Les cours font du sur place.
ORGE DE MOUTURE
Sans grand changement
Quelques affaires se sont traitées dans le sud du pays. Les prix enregistrent peu de changements d’une semaine sur l’autre. Le marché est très vendeur, mais la fermeté du blé en modère vraisemblablement l’effet baissier.
ORGE DE BRASSERIE
Marchés peu animés
L’activité est plutôt calme en ce début de succession de ponts. Les cours évoluent peu d’une semaine sur l’autre.
FRET
Difficile de passer les ponts
La succession de jours fériés, complique la réalisation des exécutions. De nombreux chargeurs seront fermé du 8 au 12 mai.