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Céréales et oléoprotéagineux bio : une moindre inflation des prix que dans le conventionnel

Certaines références bio dans les rayons se retrouvent même moins chères que les autres labels.

Les éleveurs avicoles rallongent les vides sanitaires pour s’adapter à une consommation en berne.
© Svklimkin de Pixabay

Début avril, selon des retours de magasins bio, les achats des consommateurs semblent repartir à la hausse, en raison de prix plus attractifs, bénéficiant d’une inflation moins élevée qu’en conventionnel.

Les filières avicoles non porteuses

En amont, l’activité d’achat-vente de matières premières bio reste calme, avec pourtant un courant d’affaires qui se maintient en réapprovisionnement ponctuel sur les marchés intérieurs mais aussi extérieurs, sur les pays du nord de l’Europe et même en Amérique du Nord. En France, après avoir redémarré le repeuplement des élevages notamment dans l’Ouest et le Sud-Ouest, à la suite des mesures prises dans le cadre du dossier de la grippe aviaire, les filières pondeuses et volailles bio, très consommatrices de céréales et oléoprotéagineux, rallongent les vides sanitaires pour s’adapter à une consommation en berne.

Des dégagements en conventionnel sont enregistrés

Des dégagements en conventionnel sont également enregistrés. Conséquences : selon les estimations de FranceAgriMer, les stocks de fin de campagne 2022-2023 reculent de 15 % chez les fabricants d’aliments pour animaux pour les principales céréales bio, à savoir triticale, orge, avoine et maïs. En revanche, ils bondissent de 33 % en blé meunier, sachant que les utilisations par les meuniers affichent une baisse de leurs utilisations de 8 % depuis le début de la campagne, avec un pic de -20 % en février, selon FranceAgriMer. Dans ce contexte, le prix des principales céréales et oléagineux recule, alors que d’autres, comme ceux des protéagineux ou de produits plus spécifiques, se maintiennent.

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