Aller au contenu principal

Axéréal négocie la cession de ses activités alimentation animale à Sanders

  Des négociations exclusives sont ouvertes entre les deux entités depuis le 3 mai 2023.

Axéréal négocie avec Avril/Sanders pour lui céder ses activités d'alimentation animale.
© Axéréal

Le groupe Avril, et sa filiale Sanders spécialisée dans l’alimentation animale, a annoncé ce mercredi 3 mai 2023 être entré en négociation exclusive avec le groupe coopératif Axéréal pour reprendre les activités d’alimentation animale de ce dernier, regroupées au sein d'Axéréal Elevage (Allier).

« Avec ce projet, les deux groupes entendent contribuer à préserver des filières animales durables dans les territoires et répondre à l’enjeu-clé pour l’avenir de l’élevage français, à savoir le lien végétal-animal, avec une ambition commune et partagée : mieux valoriser les productions des éleveurs et éleveuses et créer de la valeur pour la Ferme France » précise le communiqué du groupe.

La réalisation de ce projet est soumise à une procédure d’information-consultation des représentants du personnel d’Axéréal Elevage et à son approbation préalable par l’Autorité de la Concurrence.

Pour Jean-Philippe Puig, directeur général d’Avril (9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022), « ce projet s’inscrit pleinement dans notre dynamique de croissance. Il consolide nos positions sur le marché des produits et services pour l’agriculture, et place plus que jamais Avril au carrefour des activités animales et végétales. Ce projet, qui vise à renforcer les bassins d’élevage dans les territoires, est au coeur de nos engagements ».

Chez Sanders (26 000 clients, 28 usines certifiées Oqualim, 3,4 millions de tonnes d’aliments produites et une présence internationale dont la Tunisie, l’Algérie et la Serbie), « nous croyons en l’avenir de l’élevage français. Nous sommes convaincus qu’il passera par une répartition plus juste de la valeur et aussi, par sa décarbonation pour répondre aux défis actuels du climat et de la souveraineté » précise pour sa part Philippe Manry, directeur général.

Jean-François Loiseau, président d’Axéréal (4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 11 000 agriculteurs, 4 000 collaborateurs et des opérations dans 18 pays), et Paul-Yves L’Anthoen, directeur général d’Axéréal, expliquent que « nous souhaitons aujourd’hui permettre à nos activités nutrition animale de bénéficier d’un nouvel élan, nécessaire au développement de ces activités, qu’il nous semble raisonnable d’adosser à un groupe figurant parmi les leaders du secteur. En lui assurant ce futur, ce segment historique d’Axéréal pourra maintenir et renforcer son ancrage régional, au service des éleveurs. Axéréal maintiendra son engagement auprès du secteur de l’élevage, en tant que fournisseur français de référence en ce qui concerne les matières premières destinées à l’alimentation animale, marché stratégique pour les productions végétales des agriculteurs de notre région. »

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne