Nutrition animale
Afca-Cial : une année 2019 assez stable, un exercice 2020 sous le signe du Covid-19
En 2019, la production française de prémélanges pour la nutrition animale n'a guère évolué d'un an sur l'autre, à 150 308 t. Durant la crise du Covid-19, les ruptures de approvisionnements en additifs ont été évitées, malgré des tensions sur les volumes à certains moments et des accroissements de tarif.
En 2019, la production française de prémélanges pour la nutrition animale n'a guère évolué d'un an sur l'autre, à 150 308 t. Durant la crise du Covid-19, les ruptures de approvisionnements en additifs ont été évitées, malgré des tensions sur les volumes à certains moments et des accroissements de tarif.
Présidé par Michel Layus (MixScience), l’Afca-Cial représente les fabricants français de compléments (firmes services, prémélanges d’additifs, aliments minéraux, aliments diététiques, aliments liquides) et leurs fournisseurs (additifs, ingrédients fonctionnels). 2020 a commencé avec un bonne nouvelle, qui met fin à plusieurs années d’incertitudes fiscales : l’entrée en application, le 1er janvier, d’un taux de TVA unique à 10 % pour les matières premières, les additifs, les prémélanges et les aliments composés pour les animaux de rente. Les modalités de TVA ont été publiées dans le BOFip du 5 février 2020. L’Afca-Cial est très impliqué dans l’obtention d’agréments pour les usines françaises qui visent l’exportation en Chine. Le syndicat était, d’ailleurs, représenté lors de la foire agricole de Nanchang en novembre 2019.
Puis, durant la crise du Covid-19, au printemps, les ruptures de approvisionnements en additifs ont été évitées malgré des tensions sur les volumes à certains moments et des accroissements de tarif.
Une part à l'exportation confortée
En 2019, la production française de prémélanges pour la nutrition animale est restée assez stable à 150 308 t. Ces tonnes ont servi à produire 32,8 Mt d’aliments dans des usines d’alimentation animale (+5,4 % en 2018, en raison de l’évolution des concentrations). La part de l’exportation est donc confortée, la France ne produisant que 20 Mt d’aliments pour animaux.
Du côté des minéraux, consommés directement dans les élevages, 2019 est légèrement positive (+0,9% à 321 384 t). Si les principaux consommateurs, les bovins, baissent de 1,8 %, les porcs (+9,6 %), les volailles (+33,9 %) et les ovins-caprins (+10,4 %) progressent, ce qui signe également des évolutions des marchés.
Autre forme d’apport de minéraux, les blocs à lécher sont en léger retrait (-0,8 % à 48 817 t). Enfin, les aliments liquides qui viennent complémenter les fourrages s’inscrivent à -5,9 % (96 271t).