Aller au contenu principal

La revalorisation des retraites agricoles définitivement adoptée au sénat

La loi revalorisant les retraites agricoles à 85 % du Smic pour une carrière complète d'exploitant a été votée définitivement en deuxième lecture par le sénat le 29 juin. Les parlementaires communistes regrettent le système d'écrêtement qui pénalise les polypensionnés et appellent à la poursuite du travail en faveur des conjoints collaborateurs.

Copyright Gabriel Omnès
La proposition de loi visant à porter le niveau minimum des pensions de retraite pour les exploitants agricoles à 85 % du Smic a été définitivement adoptée par le sénat le 29 juin.
© G. Omnès

La proposition de loi visant à porter le niveau minimum des pensions de retraite pour les exploitants agricoles à 85 % du Smic a été votée en deuxième lecture au sénat le lundi 29 juin. Cette loi est donc définitivement adoptée après "de nombreuses péripéties", selon les termes de la sénatrice Céline Brulin, du groupe Communiste républicain citoyen et écologiste. Le niveau est porté à 75 % dans les départements et régions d'outre-mer. Ces montants s'appliquent pour une carrière complète de chef d'exploitation.

La sénatrice a toutefois regretté un dispositif d'écrêtement qui "crée une distinction entre agriculteurs polypensionnés et les autres" et "exclut de la revalorisation près de 100 000 personnes".

 

 

Des pensions de retraites parmi les plus faibles du système français

 

Saluant le "dévouement des agriculteurs pendant l'épidémie", la sénatrice de Seine-Maritime a souligné que le texte était "une première étape vers la revalorisation des pensions de retraites du monde agricole", considérant qu'il "faudra poursuivre le travail en faveur des conjoints collaborateurs", en grandes partie des femmes, dont les pensions sont parmi les plus faibles du système français des retraites.

 

La loi devrait entrer en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022. Elle concernera 196 000 retraités actuels. Ce projet était porté depuis 2017 par le député communiste André Chassaigne.

 

Les plus lus

Les couverts végétaux sont concernés à différents niveaux par la nouvelle PAC.
PAC 2024 et couverts végétaux : quelles sont les règles de la conditionnalité à respecter ?

Depuis les mesures de simplification de la PAC adoptées au printemps 2024, les couverts végétaux restent concernés par deux…

Parcelle de blé tendre en cours de récolte.
Moisson 2024 : le ministre de l'Agriculture évoque des aides exceptionnelles pour les céréaliers

En visite sur une exploitation céréalière d'Eure-et-Loir ce 29 juillet, Marc Fesneau a échangé avec la profession sur les…

Moissonneuse batteuse dans une parcelle de blé.
Moisson 2024 : versements accélérés de l'assurance récolte et des aides Pac

Pour soulager au plus vite les trésoreries des céréaliers, le Gouvernement avance de près de six mois le versement des…

Moissonneuse batteuse transférant la récolte de blé tendre dans une benne.
Moisson 2024 : "hétérogénéité immense" à fin juillet dans la moitié nord de la France

Alors qu’en orge d’hiver et en colza, les chantiers touchent à leur fin dans la majorité des régions, en blé tendre, ils se…

Le blocage de l'assimilation du phosphore par les cultures (céréales ici) peut être dû au fort taux de calcaire dans un sol.
Phosphore : quelle efficacité pour les engrais censés le rendre plus assimilable ?

Des sociétés proposent des fertilisants à base de phosphore « biodisponible », devant améliorer la nutrition des…

Sur blé, la carence en phosphore se traduit par une forte réduction de croissance et de tallage des plants ainsi que par un jaunissement des feuilles âgées.
Phosphore  : soigner les apports aux jeunes plantes en colza et céréales

Le colza est une culture exigeante en phosphore, les céréales un peu moins. Mais dans les sols qui manquent de cet élément, il…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures