J’ai repris le gîte à la ferme créé par mes parents dans les années 1990 dans l’optique d’assurer un complément de revenu à l’activité céréalière. Ce meublé de tourisme comprenant deux chambres a été aménagé dans un ancien garage à proximité d’un pigeonnier.
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Il est labellisé Gîtes de France, Tourisme et handicap et Accueil pêche et s’adresse principalement à des salariés en déplacement sur des chantiers, parfois sur plusieurs mois, mais aussi aux vacanciers ou personnes qui viennent rendre visite à des proches dans le secteur.
Des séjours de minimum quatre nuitées
Même si les gîtes de grande capacité sont très recherchés, j’ai choisi de ne pas aménager l’étage pour agrandir sa surface. Je ne regrette pas ce choix car cela aurait nécessité de consacrer plus de temps au ménage, qui représente une contrainte non négligeable puisque je l’effectue moi-même, faute de prestataire. Pour pallier la surcharge de travail, j’ai opté pour des séjours d’au minimum quatre nuitées, et généralement les usagers amènent leurs draps, qui sont en supplément.
Les travaux d’entretien effectués en période creuse
En période de pointe comme la moisson, j’arrive à m’organiser car j’ai un salarié à temps plein et un saisonnier. Concernant les éventuels travaux d’entretien et d’embellissement à accomplir, mon salarié peut être amené à les effectuer en période creuse. Économiquement, le taux de remplissage annuel moyen n’est jamais inférieur à 50 % et certaines années mon gîte est loué quasiment non-stop, ce qui permet effectivement de dégager un complément de revenu équivalent à la location d’un petit logement non meublé à l’année.
Un patrimoine rural préservé
L’avantage de l’accueil touristique, que je m’efforce de personnaliser, est qu’il permet de voir du monde et de communiquer sur le métier en cas d’intérêt des hôtes de découvrir l’agriculture. Enfin, le patrimoine est conservé et si un jour j’envisage d’arrêter, la location non-meublée pourra être une option.
300 ha (blé, orge colza, escourgeon)
