Normandie
La nouvelle feuille de route de GPLM
Directeur général du Groupement des producteurs de légumes de la Manche (GPLM) depuis avril, Cédrick Gallot évoque, pour FLD, sa feuille de route en temps de Covid-19.
Directeur général du Groupement des producteurs de légumes de la Manche (GPLM) depuis avril, Cédrick Gallot évoque, pour FLD, sa feuille de route en temps de Covid-19.
Début avril, Cédrick Gallot a pris la direction du GPLM. Arrivé mi-2019, il a travaillé en tuilage avec le directeur général de l’époque, Jean-Marie Salaün. Sous la présidence de Sylvain Legrand, il va diriger le groupement et ses filiales (Servilégumes Industrie, Jardins de Créances et Coprimanche).
Le GPLM, c’est 80 000 t de légumes en moyenne avec deux produits phares, la carotte et le poireau. Mais la gamme inclut aussi la gamme des choux, le céleri, ou encore le navet qui gagne en importance : « Nous notons une montée en puissance sur ce produit. Il faut aussi indiquer le développement de la pomme de terre sur le bassin de la Manche », précise Cédrick Gallot.
Renforcer la certification HVE
Son engagement porte sur la défense des valeurs de la coopérative : mutualisme, coopération, transparence, qualité, équité, solidarité : « Sur le dossier de la qualité, ma volonté est d’aller vite. 80 % de nos volumes sont GlobalGap et nous profitons de label Rouge pour nos carottes. L’objectif est de développer la certification HVE et de renforcer notre position dans la démarche Zéro résidu de pesticides. Cela permettra de développer la performance de la production et d’aller vers une communication réelle à l’attention du consommateur, mettant en avant nos méthodes de cultures », détaille Cédrick Gallot.
La crise du Covid-19 a impacté l’activité du GPLM de diverses façons : un rush pour répondre à la demande en légumes de la distribution (50 % de l’activité) d’une part, et une chute d’activité pour la filiale Servilégumes Industrie (spécialisée dans les IVe et Ve gammes) qui travaille essentiellement avec la RHD d’autre part.
Comment Cédrick Gallot voit-il l’après-confinement ? « Le pouvoir d’achat du consommateur a toujours été primordial dans notre métier. Y aura-t-il des effets sur les ventes ? Le véritable impact sur l’emploi est à attendre pour le second semestre, et donc l’effet sur la consommation sera visible dans six mois, un an, sans tenir compte de ce qui arriverait en cas de deuxième confinement. Dans ces conditions, concevoir et développer une stratégie doit se faire avec la plus extrême prudence ».
Le Covid-19 a impacté GPLM : d’un côté, rush pour répondre à la GMS ; de l’autre, perte de la RHD.
Bio express
Cédrick Gallot est originaire du Loiret. Sa carrière l’a amené de la production (en Afrique de l’Ouest et en Amérique latine), au commerce (français et international) en passant par l’engagement dans des structures professionnelles (Coleacp, syndicat des grossistes de Rungis). « Mon parcours est marqué par l’attachement aux fruits et légumes et le sens de l’intérêt collectif », résume-t-il.