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Grippe aviaire : Les pays de la Loire redémarrent, sauf en canard

  En Pays de la Loire, les mises en place redémarrent au fur et à mesure de la levée des zones de surveillance, à l’exception des dindes et des canards.

Les mises en place de Galliformes reprennent dans les zones réglementées des Pays de Loire, au fur et à mesure des levées d'interdiction
© P. Le Douarin

Le dernier foyer ayant affecté la zone réglementée des quatre départements des Pays de Loire les plus touchés par l’influenza aviaire date du 18 janvier.

La Vendée a connu  120 foyers, le Maine et Loire 44, les Deux Sèvres 35 et la Loire-Atlantique 18. Au 28 février (voir document joint en bas d'article), le bilan officiel est de 312 foyers en élevages commerciaux et 85 autres (basse-cours, zoos ...).

Le repeuplement des élevages situés dans ces quatre départements a démarré conformément aux dates de levée des zones de surveillance qui, selon l’historique de l’épizootie, s’étalent de la semaine 6 (6 février) à la semaine 16 (17 avril).

L'instruction technique de repeuplement a été publiée le 1er mars.

La règle générale est la suivante :

- interdiction des mises en place (toutes espèces) dans les zones de protection ET de surveillance jusqu'à leur levée ;

- dans la zone réglementée supplémentaire :

. interdiction des mises en place de canards et de dindes (sauf reproducteurs et futurs reproducteurs) ;

 . interdiction des introductions de canards à engraisser ;

. durée de vide sanitaire de 3 semaines au minimum en galliformes

Les zones réglementées au sud des Pays de Loire le 1er mars

 

Des canards à partir du 15 mai

Le plan de repeuplement a été « concerté avec les interprofessions», rappelle le ministère de l’agriculture dans un communiqué du 28 février.

Afin de «prévenir tout nouvel emballement et de protéger les sites sensibles », les mises en place seront retardées dans 45 communes, au 15 mai pour les canards en élevage et au 15 juin pour les canards en engraissement. Les canards reproducteurs ne sont pas concernés par ces restrictions, en contrepartie de mesures sanitaires complémentaires.

Les critères pris en compte pour définir ces communes sont :

  • la densité avicole : 10 % des communes les plus denses en élevages de palmipèdes et 5 % en galliformes (hors pondeuses),
  • le nombre de foyers : plus de dix par commune à chaque épisode
  • les communes en zone à risque de diffusion (ZRD) ayant un coefficient de densité ENVT supérieur à 0,75.

De plus, les mises en place de palmipèdes, voire de dindes (accord interprofessionnel en cours), sont interdites jusqu’à ces dates dans un rayon de 3 km autour d’une trentaine de sites "stratégiques" et "sensibles" pour la génétique (couvoirs et sites de reproducteurs).

Selon les estimations des interprofessions canards (Cifog et Cicar), ces zones de mises en place décalées représentent près de 60 % des capacités de production de la zone de repeuplement (58 % en élevage PAG, 56 % en gavage, 57 % en chair).

Les interprofessions ont demandé que cette démarche volontaire de vide supplémentaire soit indemnisée comme le fut le plan Adour dans le Sud-Ouest. Le montant du manque à gagner causé par le report aurait été évalué à 22 millions d’euros.

les Pays de la Loire envisagent de mettre en place à l’hiver prochain un plan de réduction des densités du type «plan Adour» . Le taux de prise en charge sera de 80 % et non plus de 100 %.


 

 

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