Aller au contenu principal

Sécheresse : dérogation pour déclarer des cultures dérobées non levées en SIE

Dans les zones touchées par la sécheresse et validés par les préfets, les cultures dérobées qui n'ont pas levé pourront tout de même être comptabilisées au titre des SIE, a annoncé le ministère de l'Agriculture. Pour en bénéficier, une dérogation doit être demandée auprès de l'administration. Et les couverts doivent tout de même être semés...

semis dans le sec
Le temps sec qui sévit sur de nombreuses régions françaises pénalise les semis de colza et de cultures dérobées
© G. Omnès

Le ministère de l’Agriculture a annoncé le 17 septembre qu’il « autorise la possibilité pour les cultures dérobées d’être comptabilisées en tant que surface d’intérêt écologique (SIE), y compris lorsque ces cultures connaissent des problèmes de levée ». Cette mesure vise à prendre en compte la sécheresse qui frappe de larges pans du territoire et empêche les semis de se passer dans de bonnes conditions, compromettant les levées.

Il revient aux préfets de déterminer le zonage dans lequel cette mesure pourra s’appliquer « au regard des conditions climatiques locales ».

Les exploitants concernés devront signaler à leur DDT(M) le problème de levée et demander à bénéficier d’une dérogation pour cas de force majeure. « Cette dérogation permet de maintenir le caractère « SIE » de la culture, y compris en cas de contrôle sur place où la présence d’un semis pourra toutefois être vérifiée », précise le ministère.

Cette absence de sanction en cas de non levée due au sec avait été demandée par l’AGPB au titre des mesures d’urgence à prendre pour aider le secteur céréalier frappé par la crise après une récolte 2020 catastrophique.

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Méthaniseur en injection de la coopérative EMC2 à Landres (54).</em>
Méthanisation agricole : des conditions tarifaires qui pourraient booster les projets

La politique de transition énergétique française ouvre de bonnes perspectives pour la production de biométhane. Mais échaudés…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
<em class="placeholder">Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, dans son champ de blé au printemps 2025.</em>
« La négociation de ma reprise de terres s’est faite en bonne intelligence avec le cédant »

Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, a saisi l’opportunité de reprendre 35 hectares de terres en plus de son…

<em class="placeholder">Visite d&#039;un essais colza organisé par la coopérative Vivescia.</em>
Colza : « Nous recherchons dans le Grand-Est des variétés calmes à l’automne pour les semis de début août, et des variétés très dynamiques pour les semis plus tardifs »
Étienne Mignot est expert innovation agronomique au sein du groupe coopératif Vivescia. Il explique quelles sont les gammes de…
<em class="placeholder">Georges Laigle, producteur de pommes de terre à Bihucourt (Pas-de-Calais),   
&quot;</em>
Mildiou de la pomme de terre : « Je profite de l’arsenal de produits à disposition pour alterner les solutions sur mes parcelles dans le Pas-de-Calais »

Producteur à Bihucourt (Pas-de-Calais), Georges Laigle utilise une dizaine de produits différents contre le mildiou sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures