Mobilisation générale autour de la protéine


Le taux moyen de protéines du blé tendre français est en baisse depuis trois ans. Si la tendance se prolonge, le blé français risque l'exclusion de cahiers des charges de nos principaux clients à l'export. L'alerte est suffisamment sérieuse pour que toute la filière céréalière prenne le problème à bras le corps, après l'avoir trop longtemps négligé.
Au niveau de la production, quels sont les leviers sur lesquels les agriculteurs peuvent agir ? C'est du côté de la fertilisation azotée qu'il reste encore des marges de progrès, tout en respectant la réglementation environnementale. Les agriculteurs attendent aussi que la sélection leur apporte des solutions, qui restent pour l'instant timides.
L'effort doit être collectif. Mais au XXIe siècle, l'intérêt collectif est une notion en perte de vitesse. Difficile de faire changer les pratiques sans mettre un peu la main à la poche.
Pour en savoir plus
Voir dossier Réussir Grandes Cultures d'avril 2014. RGC n°279, p. 20 à 28.
p. 22 - Un enjeu collectif pour rester dans le marché
p. 24 - Une fertilisation azotée à repositionner
p. 25 - Thierry Bossuyt, agriculteur dans le Calvados témoigne :
« Nous devons tous être plus attentifs »
p. 26 - Les pratiques de fertilisation à la loupe
p. 27 - La forme d'azote compte pour beaucoup
p.28 - Intégrer la protéine dans son choix variétal