Aller au contenu principal

Lin : faire le bon choix pour sa variété de printemps

Les lins de printemps représentent encore 70 % des surfaces de lin textile. Quels sont les critères pour bien choisir sa variété ?

parcelle de lin textile en fleurs (stade floraison) en juin 2022 dans l'Eure en Normandie
Les lins de printemps représentent encore 70 % des surfaces de lin textile.
© C. Gloria

« Le choix se fait d’abord par la disponibilité de semences, vu le temps nécessaire pour la multiplication des graines. Ensuite, il s’effectue à la parcelle, conseille Benoît Normand, ingénieur Arvalis. En cas de sol à réserve utile importante et/ou à fort taux de matière organique, les variétés très productives (type Malika, Damara, Vivea, WPB Felice) ont un risque de verse plus important, à cause du poids de paille élevé. Leur conduite est à optimiser en conséquence. Le marché manque de fibre, mais attention à ne pas viser que la productivité et bien choisir la variété adaptée au terroir », prévient Benoît Normand.

Attention aux risques climatiques

Dans les zones continentales, avec un risque d’accident climatique plus élevé (stress hydrique et thermique), il est préférable d’opter pour des variétés plus robustes et stables, même si elles ne sont pas les plus productives (Bolchoï, première variété française, Ideo, ou Novea).

De nouvelles variétés tolérantes à l’oïdium, peu disponibles encore, apportent des améliorations en pourcentage de lin teillé, comme Stereo (inscription 2021) avec 24,9 % de richesse en lin teillé contre 23,9 % en moyenne des lins de printemps. Exeo (2021) augmente la production de paille totale, avec 105 % du témoin. Elles allient la rusticité au potentiel.

En 2023, deux des trois inscriptions en lin de printemps présentent une forte rusticité (Cléo, à triple tolérance oïdium, fusariose et brûlure et un bon potentiel de rendement) et Divine à maturité précoce et très bon potentiel. WPB Jacky du sélectionneur hollandais Wiersum, à tardivité intermédiaire, a été en retrait en 2023.

Les plus lus

Installation de stockage de céréales de Jean-Christophe Dupuis, agriculteur à Mancey, en Saône-et-Loire
Stockage des céréales : « Mon installation simple me permet d’atteindre un coût de stockage de 8 €/t »
Jean-Christophe Dupuis est agriculteur à Mancay, en Saône-et-Loire. Depuis 2021, il stocke 1 200 tonnes de grains sur son…
Epandage d'engrais sur champ de blé
Engrais azotés : quelle stratégie d'achat adopter pour la prochaine campagne ?
La nouvelle campagne d’achats d’engrais azotés par les agriculteurs pour 2025 démarre à peine. C’est le moment de réfléchir à sa…
Parcelles agricoles au printemps, colza au premier plan, champ de blé et de colza au deuxième plan
PAC et DPB : les six points à retenir avant de faire un transfert

Le transfert des droits à paiement de base (DPB) est une démarche qu’il ne faut pas prendre à la légère puisqu’elle…

Clément Savouré, agriculteur en Eure-et-Loir
Achat d’engrais : « Nous arbitrons entre l’ammonitrate et la solution liquide en fonction du prix de l’unité d’azote »

Clément Savouré, agriculteur à Le Gué-de-Longroi, en Eure-et-Loir, privilégie les achats d’engrais à la morte-saison pour…

Thibaut et Dominique de Vulpillières, agriculteurs à Lavernose (Haute-Garonne),  "20 hectares est consacré chaque année au soja en dérobé."
Cultures dérobées : « Je réalise une marge brute en orge + soja au moins équivalente à un bon maïs »

Agriculteur à Lavernose (Haute-Garonne), Thibaut de Vulpillières cultive du soja en dérobé avec un semis dans la foulée de la…

Stockage à plat sous hangar de blé à à la ferme avec un chargeur télescopique pour la manutention
Stockage des céréales : choisir entre les systèmes à plat et les cellules
Stockage à plat ou en cellule ? De nombreuses solutions techniques sont possibles pour stocker ses céréales à la ferme. Les…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures