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« Je fais un suivi des limaces dans les parcelles deux fois par semaine »

Guillaume Chamouleau, agriculteur en agriculture de conservation à Cellefrouin en Charente, utilise des plaques pièges pour déterminer si l’intervention est nécessaire.

Guillaume Chamouleau teste l'outil Limacapt comportant une caméra et qui permet de recueillir des données à distance sur le nombre de limaces se déplaçant la nuit sur une parcelle.
Guillaume Chamouleau teste l'outil Limacapt comportant une caméra et qui permet de recueillir des données à distance sur le nombre de limaces se déplaçant la nuit sur une parcelle.
© G. Chamouleau

« Dans les périodes les plus à risque en anticipant un peu les semis, j’effectue un comptage de limaces sur une de mes parcelles, tôt le matin et deux fois par semaine. Je pose quatre plaques pièges de 50 x 50 centimètres fournies par la société De Sangosse. Pour le colza, avec un comptage de 2 limaces au mètre carré, on peut potentiellement intervenir. Je me base aussi sur les précédents culturaux et les prévisions météo pour prendre ma décision. Pour le blé, le seuil de déclenchement d’un traitement est plus élevé : 5 à 10 limaces au mètre carré.

J’exploite des terres sur deux sites différents avec des parcelles à 20 kilomètres de mon domicile pour les plus proches. De Sangosse m’a fourni un outil en phase de test : Limacapt. Ce système comportant une caméra permet de recueillir des données à distance sur un nombre de limaces se déplaçant la nuit sur une parcelle. Il constituerait une bonne alternative à la surveillance de ces ravageurs sans avoir à me déplacer sur des parcelles à distance. »

200 hectares dont 70 en blé tendre CRC, 30 de maïs, colza, lin oléagineux, légumineuse (pois protéagineux ou pois chiche) et selon les années : lupin, sarrasin, millet… 50 hectares irrigables.

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