Chanvre : cinq bonnes raisons agronomiques de se lancer dans cette culture
Louis-Marie Allard, référent chanvre chez Terres Inovia, présente les cinq atouts que présente, pour les agriculteurs, l’introduction de la culture de chanvre dans la rotation des grandes cultures.
Louis-Marie Allard, référent chanvre chez Terres Inovia, présente les cinq atouts que présente, pour les agriculteurs, l’introduction de la culture de chanvre dans la rotation des grandes cultures.
1. Diversifier son assolement. C’est une culture de printemps que l’on insère généralement entre deux céréales d’hiver. Elle permet de couper les cycles des maladies ou de réduire la pression des mauvaises herbes.
2. Sérénité pour implanter la culture suivante. Le chanvre, qui est récolté en août ou septembre, libère le sol tôt. Cela permet de réaliser l’implantation de la culture suivante, par exemple du blé, dans de bonnes conditions, sans trop de tassements.
3. Cultiver sans irrigation. C’est un atout majeur dans un contexte de tensions autour du partage de l’eau. 98 % des surfaces de chanvre sont conduites en sec en France.
4. Disposer de davantage de temps pour les autres cultures. Avec le chanvre, l’agriculteur va semer, fertiliser et récolter, sans avoir besoin de revenir dans sa parcelle.
5. Cultiver sans phyto. Le bilan IFT (indice de fréquence des traitements) du chanvre est égal à zéro.