Guadeloupe
Visite chez Changy Dambas, la station banane ultra-moderne
FLD s'est rendu en Guadeloupe mi-avril dans le cadre d'un voyage de presse organisé par l'AFJA (Association française des journalistes agricoles et de l'alimentation). Retour en images de la visite d'une station de conditionnement de bananes.
FLD s'est rendu en Guadeloupe mi-avril dans le cadre d'un voyage de presse organisé par l'AFJA (Association française des journalistes agricoles et de l'alimentation). Retour en images de la visite d'une station de conditionnement de bananes.
A Capesterre Belle-Eau en Guadeloupe, à la SARL SCA Changy Dambas, le gérant Tino Dambas nous présente fièrement sa station de conditionnement de bananes. La station retrouve peu à peu son rythme de croisière après le passage de l’ouragan Maria qui a décimé la production guadeloupéenne en septembre 2017. La SEA Changy Dambas est composée d’un hangar de 1760 m2 dont 480 m2 de penderie électrique (stockage de bananes), pour une capacité d’emballage de 5000 t. La station dispose aussi de deux chambres de stockage (capacité de 30 palettes chacune) et d’une chambre de mûrissage (18 palettes) pour les bananes à destination du marché local. En 2016, des travaux et l’achat de nouveaux matériels (investissements 1,4 M€) ont été effectués pour réduire la pénibilité des conditions de travail.
Les bananes proviennent de la plantation du gérant. La plantation Changy Dambas (85 ha dont 70 ha cultivables, d’altitude 40 à 80 m) a un potentiel de production de 3 000 t de bananes (1 000 t pour 2018 suite à Maria). Le hangar est aussi utilisé pour l’emballage des bananes de la SARL Blondinière Dambas (production de 2000 t/an). « En Guadeloupe, chaque producteur a sa station, ou alors le conditionnement est mutualisé, explique Tino Dambas. Il ne faut pas aller chercher les bananes à plus de 10 km. »
Les régimes de bananes arrivent par camion de la plantation à la penderie électrique. Elles sont suspendues sur les rails, les sacs plastique de culture sont enlevés. Avant, tout était manuel, les lignes étaient poussées à la main. Les travaux de modernisation ont permis de fortement réduire la pénibilité des conditions de travail.
Les régimes arrivent devant des bains d’eau. Ils sont dépattés, c’est-à-dire que l’on retire les styles et stigmates, on détache les mains du régime et on les fractionne pour obtenir des bouquets de 4 à 7 fruits. Il s’agit aussi de la première étape de tri.
Les bouquets sont ensuite disposés sur des plateaux de pesée. La norme internationale : des colis de 18,5 kg.
Les plateaux avancent automatiquement vers la prochaine étape : le stickage.
Ils passent ensuite dans une machine de traitement fongique puis les fruits sont mis en colis.
Dernières étapes : la palettisation, qui est ici automatique, puis la mise en camion (conteneurs frigorifiques), avant de partir, direction le port.