Nantes Métropole
Un projet de maraîchage bio dans la ville de Rezé
Issu de l’appel à manifestation d’intérêt de Nantes Métropole et de ses partenaires, un projet de maraîchage devrait voir le jour à Rezé d’ici 2021.
Issu de l’appel à manifestation d’intérêt de Nantes Métropole et de ses partenaires, un projet de maraîchage devrait voir le jour à Rezé d’ici 2021.
Située en limite de Nantes, la ville de Rezé (40 000 habitants) ne comptait plus qu’un seul site agricole. En 2021, une 2e exploitation maraîchère et biologique devrait s’y installer. Le projet lancé en 2018 par Nantes Métropole et ses partenaires pour favoriser l’installation d’exploitations sur son territoire. Un terrain en friche de 5 ha, anciennement classé en zone naturelle et nouvellement classé en site agricole au Plan local d’urbanisme métropolitain, sera défriché en 2020, pour une installation prévue en 2021. « L’exploitant n’a pas encore été désigné, mais le site a vocation à accueillir du maraîchage », précise Thiphaine Eslan, de Nantes Métropole. Le supermarché coopératif Scopéli, également basé à Rezé, pourrait notamment être intéressé. Cette installation va dans le sens de la politique métropolitaine en matière d’agriculture urbaine, soutenue depuis près de 20 ans et relancée dernièrement dans le cadre du Projet alimentaire territorial (PAT) de la métropole qui vise à produire une alimentation locale, durable et accessible à tous.
Dès 2001, un programme de remise en cultures des terres en friches et de soutien aux installations agricoles a été engagé par Nantes Métropole. Les premières actions ont porté sur la protection réglementaire des espaces agricoles. Près de 450 ha ont ensuite été défrichés, permettant l’installation de trente exploitations. Et de 2014 à 2019, dix sites représentant 70 ha ont à nouveau été défrichés pour accueillir des exploitations. Un important projet portant sur 180 ha d’anciennes terres maraîchères a notamment été engagé à l’est de Nantes, avec la création d’un nouveau quartier mixant agriculture urbaine, espaces naturels, espaces publics, logements, équipements et services. Trois fermes devraient s’y installer sur 8 ha, dont une première dès 2020 avec un projet notamment de micro-pousses.