Salon de l’Agriculture : « la banane de Guadeloupe et de Martinique est l’une des grandes filières végétales françaises »
Au Salon de l’Agriculture cette année encore, la banane de Guadeloupe et de Martinique avait fait le choix d’exposer en 2.2, le hall des filières végétales, et non en 5.2, le hall des Outre-Mer. Au programme sur le stand : des animations enfants, des dégustations et de l’économie circulaire.
Au Salon de l’Agriculture cette année encore, la banane de Guadeloupe et de Martinique avait fait le choix d’exposer en 2.2, le hall des filières végétales, et non en 5.2, le hall des Outre-Mer. Au programme sur le stand : des animations enfants, des dégustations et de l’économie circulaire.
Au Salon de l’Agriculture, la banane de Guadeloupe et de Martinique exposait pour la deuxième année en 2.2, le « hall des grandes filières végétales hexagonales ». « On est une des grandes filières agricoles françaises et on espère le rester », souligne Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBAN, lors d’une conférence de presse sur le salon organisé par la banane française pour avertir du danger dans lequel elle se trouve.
Et cette année, pas de filet de secours : l’UGPBAN n’a pas gardé un petit stand de vente dans le hall 5.2 des Outre-Mer comme elle l’avait fait l’année dernière. Pour autant, les consommateurs semblent avoir bien compris que c’est désormais dans le hall 2.2 qu’on peut acheter et déguster la banane française. Entre 2 et 4 tonnes étaient déjà parties sur le 1er week-end et l’UGPBAN table sur environ 15 tonnes pour les 9 jours.
Sur le stand, on peut aussi s’amuser avec la banane : ateliers de coloriage, de fabrication de bougies à la banane…
Enfin, pour la première fois, la banane française a décidé de prendre la parole lors de table-rondes lors du Salon de l’Agriculture, sur des thèmes qui touchent toutes les autres filières : le changement climatique et la place de l’agriculture ultramarine avec l’Odeadom, la souveraineté alimentaire dans un marché libéralisé avec la Coopération agricole.
Recyclage : la banane française se la joue écolo
Le stand de la banane de Guadeloupe et de Martinique recycle ses peaux de banane. Avec Les Alchimistes, une ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale) dont le métier est la collecte et le compostage des déchets alimentaires urbains en circuit court, des poubelles dédiées ont été mises en place et serviront à transformer en compost les peaux de banane.
On a aussi pu découvrir Pommy, des compotées de fruits upcyclés. Une recette est dédiée à la banane de Guadeloupe et de Martinique, en direct approvisionnement de la mûrisserie Fruidor de Rungis, pour recycler des bananes qui ne sont plus commercialisables.