Pomme de terre : des prix fermes
La meilleure orientation du marché se confirme. Les producteurs profitent de cette tendance pour limiter leurs écoulements et se montrer très fermes dans leurs exigences auprès des opérateurs de la filière. À l'inverse, la demande ne s'approvisionne pas autant qu'elle le souhaiterait, en raison de la hausse des prix qui limite ses ardeurs…
En revanche, les ventes hors Hexagone conservent un rythme plutôt soutenu. Les écoulements vers la péninsule ibérique sont actifs, même s'il est vrai que sur ces destinations, la répercussion de la hausse des prix s'est traduite par de plus âpres négociations ces derniers jours.
Vers l'Italie, les ventes ont d'ailleurs tendance à marquer le pas, du fait des niveaux de prix difficilement acceptés par les acheteurs. À noter le maintien d'un courant d'affaires vers la Russie, vis les Pays-Bas.
Au Benelux, le commerce reste favorable. Le développement de l'activité incite les producteurs à continuer de limiter leurs mises en marché, dans le but de maintenir l'orientation haussière du marché. De bonnes exportations ont lieu également vers les pays de l'Est et la Russie.
Côté primeur, le marché conserve un caractère confidentiel. L'offre marocaine, bien qu'en légère progression, s'avère toujours réduite. Un recul lié d'une part à la diminution des plantations dans ce pays et, d'autre part, aux mauvaises conditions climatiques de ces dernières semaines. En semaine 6, à peine plus de 1.000 tonnes de ce pays ont été déchargées sur Marseille. Les apports israéliens demeurent, pour leur part, peu significatifs.