Papaye, mangue, agrumes et avocat : un projet pour maîtriser les ravageurs en Afrique de l’Est
Un nouveau projet a été lancé pour améliorer l'accès au marché pour la papaye, la mangue, l'avocat et les agrumes en gérant les cochenilles envahissantes en Afrique de l'Est.
Un nouveau projet a été lancé pour améliorer l'accès au marché pour la papaye, la mangue, l'avocat et les agrumes en gérant les cochenilles envahissantes en Afrique de l'Est.
Le commerce de la mangue, de l'avocat, de la papaye et des agrumes entre la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), l’Union européenne et la Chine a augmenté récemment. Cependant, sa performance dépend de la lutte contre une série de ravageurs et de maladies des cultures, en particulier les cochenilles (Pseudaulacaspis cockerelli, Fiorinia proboscidaria et Parlatoria ziziphin)
C’est dans ce cadre qu’un nouveau projet vient d’être lancé par le Bureau agricole international du Commonwealth (CABI) afin de gérer ce ravageur au Kenya, en Ouganda et au Burundi. Le projet de trois ans vise à accroître la conformité aux exigences sanitaires et phytosanitaires (SPS) grâce à une surveillance et une gestion améliorées. Dans certains cas, ces cochenilles peuvent causer des pertes de rendement allant jusqu'à 91 %.
Sensibiliser les petites exploitations
« Ce projet visera à renforcer la capacité du Kenya, de l'Ouganda et du Burundi à surveiller et à atténuer ces risques avant l'exportation afin d'accroître le commerce intrarégional et d'exporter vers des marchés mondiaux plus favorables », a expliqué Dr Mary Lucy Oronje, chef de projet et scientifique, à l’occasion du lancement du projet. Celui-ci est financé par le Standards and Trade Development Facility (STDF) et regroupe de nombreuses institutions dont l'Association des exportateurs de produits frais du Kenya. Une partie du projet consistera à former le personnel et les agents de protection des végétaux à l'identification des cochenilles et à la communication de leurs risques et de la manière dont ils peuvent être gérés avec les petits exploitants agricoles.